Chers compatriotes, vérifiez attentivement vos factures.
À la suite de la publication d’une facture de la SEEG publiée par notre compatriote Chamberland Moukouama, pointant le nombre de taxes prélevées par cette société, à savoir, la taxe sur l’éclairage public, sur les fontaines publiques, sur le ramassage des ordures ménagères, ainsi que la tva, toutes prélevées CASH sur nos factures d’électricité, sur lesquelles va sans doute bientôt s’ajouter la taxe foncière, nous nous sommes essayés à un examen attentif des factures de trois clients différents de la SEEG.
Il en ressort des questions auxquelles Dame SEEG est tenue de répondre avant le courroux des consommateurs.
La première question concerne le nombre de taxes.
Si certains clients payent cinq taxes, on remarque que d’autres sont exonérés de la taxe RED.
Dans le même ordre d’idée, deux clients payent chacun une taxe COM de 5,99% quand un autre est taxé à 6,76%.
Qu’est-ce qui explique la variation du taux de cette taxe?
Enfin, et c’est sans doute la chose la plus grave, chez un des trois clients, un montant correspond au taux de 6, 76% est bien prélevé sans libellé d’affectation. Autrement dit, on peut émettre l’hypothèse selon laquelle la SEEG prélèverait des taxes indues chez les consommateurs sans les déclarer et les reverser aux impôts ou au trésor, ce qui constitue un double dole vis à vis des clients et vis à vis de l’Etat.
Ayant longtemps vécu sur les revenus du pétrole, les gabonais ne se préoccupaient pas des impôts qu’ils payaient à l’Etat mauvais gestionnaire de leur argent, maintenant que les taxes commencent à s’abattre sur eux, il est temps que les contribuables se réveillent et exigent la bonne gestion de leurs sous, et que le pouvoir soit obligé de procéder à la reddition des comptes.
Il était temps.
Ne vous laissez plus faire.
La SEEG doit rendre les comptes.
Au revoir le dernier lundi de 2022.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL