Procès Sylvia-Noureddine Valentin: « un séisme moral ».

L’accusation parle aujourd’hui de 4 917 milliards de francs CFA dont près de 7,5 milliards d’euros détournés par Sylvia et Noureddin Bongo. Une somme si vertigineuse qu’elle défie la raison, l’imagination et surtout… l’indifférence des institutions gabonaises, restées muettes, aveugles ou parfaitement serviles pendant plus d’une décennie.
Les révélations du procès Bongo-Valentin sont un véritable  scandale financier impliquant Sylvia et Noureddin Bongo, anciens membres du régime gabonais, accusés de détournement de fonds publics à hauteur de 4 917 milliards de francs CFA (environ 7,5 milliards d’euros). Ce scandale a eu des conséquences importantes sur le développement du Gabon, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des infrastructures.
Il est clair que ce détournement de fonds a privé le pays de ressources importantes qui auraient pu être utilisées pour améliorer la vie des Gabonais. Les secteurs de l’éducation et de la santé sont particulièrement touchés, avec des établissements scolaires et des hôpitaux qui manquent de ressources et d’infrastructures.
La justice gabonaise est actuellement en train d’enquêter sur ce scandale et de poursuivre les personnes impliquées. Il est important que les responsables soient tenus pour compte de leurs actes et que les fonds détournés soient récupérés pour être utilisés au bénéfice du peuple gabonais.
Alors qu faudrait-il pour sortir de cette situation?
Il faudrait pour cela, libérer la justice pour qu’elle puisse enquêter et poursuivre les responsables, réarmer la Cour des comptes pour qu’elle puisse contrôler les finances publiques, publier chaque contrat et chaque franc public pour assurer la transparence, protéger les lanceurs d’alerte pour qu’ils puissent dénoncer les abus, reconstruire les infrastructures et les services publics pour le bénéfice du peuple gabonais.

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