Le gouvernement de transition du Gabon intensifie ses efforts pour lutter contre le phénomène des fonctionnaires fantômes. Selon un communiqué publié le 14 septembre 2024 par la Primature, suite à l’article de 7 jours info. com datant du vendredi 13 septembre 2024, faisant état des fonctionnaires qui devraient être mis sous bon de caisse, la primature qui jusque-là voulait certainement surprendre à décider de communiquer. Environ 13 000 agents publics seront placés sous bon de caisse dès ce mois pour des vérifications. Cette mesure ne s’applique qu’aux agents identifiés comme étant en situation d’abandon de poste et ne concerne pas l’ensemble des fonctionnaires. On peut dire que la communication de la primature a failli en rédigeant et le communiqué de presse suivi de sa diffusion sur les réseaux sociaux et médias, et en faisant parvenir le droit de réponse au directeur de publication le samedi 14 septembre 2024 à 20 heures.
Cette décision s’inscrit dans une volonté claire de rétablir l’ordre dans la gestion des finances publiques. Les autorités gabonaises ont constaté que certains agents perçoivent indûment leurs salaires sans occuper réellement leurs postes. Le chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, souhaite ainsi assainir les finances publiques conformément aux instructions du président de la transition. L’objectif est de garantir une administration plus rigoureuse et plus efficace.
L’audit récemment mené a révélé l’existence de plus de 13 000 fonctionnaires en situation d’abandon manifeste de poste. Ces agents, bien qu’absents de leurs lieux de travail, continuent de recevoir des traitements mensuels. En réponse à cette situation, le gouvernement a pris des mesures fermes pour s’assurer que seuls les agents en fonction soient rémunérés, un pas crucial vers la restauration de l’intégrité financière de l’administration.
La mise sous bon de caisse, prévue pour septembre 2024, vise à clarifier la situation de ces agents. Selon le communiqué signé par le Premier ministre, cette action est prise « en conformité avec le principe d’équité d’une bonne administration ». Il s’agit d’une démarche transitoire qui permettra de déterminer précisément les agents en fonction et de suspendre les paiements à ceux qui ne justifient pas leur absence.
Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de réformes engagées par le gouvernement de transition. Ces réformes visent non seulement à réduire les dépenses publiques inutiles, mais aussi à améliorer l’efficacité de l’administration gabonaise. Le gouvernement espère ainsi restaurer la confiance du public dans la gestion des finances publiques et renforcer les bases d’une gouvernance transparente et responsable.
Dans cette gouvernance de transparence, il faut que les Gabonais sachent à quel niveau se situent les autres audits ? Qu’est- ce qu’on a fait des bons de caisse restants ? Qui sont ses 13000 fonctionnaires ? Est – ce qu’ils étaient dans le premier recensement de juillet 2018 ? Il ne faut pas que cet audit soit comme le premier organiser par le pouvoir déchu d’Ali Bongo Ondimba.