Présidentielle du 12 avril: « L’heure est venue pour l’Église de faire entendre sa voix avec force et autorité ». 

Réunis en assemblée extraordinaire ce mercredi 9 avril à l’église centrale, conscients de leur responsabilité divine et de devoir archéotique, après avoir longuement prié et médité sur l’avenir de la  nation, après avoir entendu le cri de notre peuple, après avoir discerné les signes de Pian, après avoir reçu la direction du Saint-Esprit, les serviteurs de Dieu, les évêques, les pasteurs, les révérends les apôtres et leaders spirituels des églises du monde, ont au cours du point de presse qui a suivi les travaux en assemblée ont déclaré ce qui suit:   » Devant Dieu et devant les hommes, mis d’un même cœur et d’un même esprit, que l’heure est venue pour l’Église de faire entendre sa voix avec force et autorité.
En vertu de l’option qui repose sur nous, en vertu du mandat divin qui nous a été confié, en vertu de notre responsabilité de gardien spirituel de la nation, en vertu de notre mission prophétique, nous proclamons d’une seule voix la déclaration suivante, faite par le docteur Mike Joktan : « A l’attention du clergé, des fidèles chrétiens et de tous les Gabonais, nous disons non à l’abstention. »
L’heure est venue de faire entendre notre voix, vénérable membre du clergé. En ces temps décisifs Pour notre nation, nous nous adressons la mort à vous, vous qui êtes nos frères et sœurs dans les ministères. Notre responsabilité pastorale nous appelle à guider notre peuple, non seulement sur le chemin spirituel, mais aussi dans l’exercice de ses devoirs citoyens. Nous devons être les premiers à montrer l’exemple en participant au processus électoral du 12 avril 2025. Chers fidèles, chers chrétiens, l’Église a toujours été le pilier de la société gabonaise, un phare moral guidant les consciences vers le bien commun. Aujourd’hui plus que jamais, notre engagement est crucial. Nous, à l’attention qui a fait de nous notre témoignage, non au désengagement qui laisse d’autres décider de notre destin. Notre foi nous appelle à être le sel de la terre et la lumière du monde, y compris dans la sphère civique.
Nous nous adressons maintenant à l’ensemble de la nation. Le 12 avril n’est pas une date comme les autres. C’est un rendez-vous avec l’histoire, un moment où chaque citoyen à le pouvoir de façonner l’avenir de notre pays. L’abstention est une forme de renoncement à nos droits, une démission face à nos responsabilités. L’Église, dans sa sagesse séculaire, affirme aujourd’hui sa position comme acteur majeur de notre démocratie. Nous déclarons solennellement que désormais, tous les candidats qui aspirent à la présidence à un siège à l’Assemblée nationale ou à une fonction locale, devront considérer l’Église comme un grand électeur incontournable. Cette position n’est pas une quête de pouvoir, mais une exigence de responsabilité. Nous appelons donc à une mobilisation sans précédent pour que chaque voix compte, pour que nos valeurs soient respectées, pour que notre vision d’une société juste soit entendue, pour que nos intérêts collectifs soient
préservés. L’abstention est un piège qui nous crie de notre capacité d’influence. Chaque bulletin non exprimé est une opportunité.

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