La Cour constitutionnelle a rendu son verdict le vendredi 21 mars 2025. Saisie après la publication de la liste des candidats retenus par la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) par les candidats ”recalés”, l’institution a jugé la constitutionnalité des décisions prises par cette commission, conformément à son rôle.
Après le délai légal de huit jours prévu par le législateur pour examiner les recours déposés par plusieurs prétendants recalés, la Cour Constitutionnelle a finalement validé, ce vendredi 21 mars 2025, quatre nouvelles candidatures pour l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Alain Simplice Boungoueres, Gninga Chaning Zenaba, Axel Stophène Ibinga et Thierry Yvon Michel N’Goma rejoignent ainsi la course à la magistrature suprême.
Cette décision intervient à l’issue d’une analyse approfondie des recours déposés. Les éléments nouveaux apportés par ces candidats ont permis d’attester de la conformité de leurs dossiers aux exigences constitutionnelles, justifiant ainsi leur réintégration dans le processus électoral.
Alain Simplice Boungoueres et Gninga Chaning Zenaba sont désormais officiellement en lice et comptent se faire une place parmi les prétendants à la présidence. De son côté, Axel Stophène Ibinga n’en est pas à son premier essai. Candidat indépendant en 2023, il revient avec son projet de société La République au travail, mettant l’accent sur la réforme institutionnelle et la relance économique.
Quant à Thierry Yvon Michel N’Goma, il axe son programme sur trois priorités essentielles : la santé, l’éducation et la sécurité, des domaines qu’il juge cruciaux pour le développement du pays.
Avec ces nouvelles validations, la liste officielle des candidats s’établit désormais à huit. Ils rejoignent les quatre personnalités dont les candidatures avaient déjà été validées par la CNOCER, notamment Brice Clotaire Oligui Nguema