Le protocole de la présidence de la république semble s’être perdu ? Ou fait-il dans l’excès de zèle ? A en juger par le comportement affiché par les agents de la Garde présidentielle qui disent avoir reçu des ordres venant du protocole d’Etat. La preuve le mardi 7 janvier 2019 à l’entrée de la mosquée Hassan II avec, deux magistrats de haut rang qui vont être jeté comme des malpropres et des délinquants qu’ils ont du mal à enfermer à la prison centrale de Libreville, tandis que les députés vont même les suppliés en mendiant « Pardon, pardon nous voulons assistés aux présentant de vœux du président ». Incroyable mais vrai, ce genre d’attitude n’existe qu’au Gabon.
En effet, en recevant le carton d’invitation de la présidence de la république, il n’était nullement mentionné que le téléphone portable devait rester à la guérite des éléments de la garde républicaine. Certains en arrivant à l’entrée ont été invité à laisser le téléphone sans réfléchir, d’autres par contre ayant bien la tête sur les épaules refuseront d’obtempérer, c’est le cas des deux magistrats de haut rang, lesquels n’ont pas hésités de rebrousser le chemin.
A la suite des magistrats, les députés, les représentants du peuple qui ont tout le pouvoir, et qui ont démontré tout dernièrement lors de la déclaration de politique générale du premier ministre Julien Nkoghe Bekale, avec un bilan médiocre à la primature que leur pouvoir se résume à leur intérêt, en validant son ticket, des véritables ventocrate(…).
Et oui, il fallait voir ces derniers agglutinés à la devanture de l’entrée de la présidence comme des personnes économiquement faibles qui mendient leur passage pour assister à la présentation des vœux au Président de la République. Cet agissement confirme une fois de plus ce qui se dit dans les quartiers et les villages : l’on choisit des parents, des amis, et autres, pour faire d’eux des députés, et une fois député ils ne peuvent que suivre à la lettre les orientations des uns et des autres tout en perdant leur personnalité, tout ceci à cause des artifices (…).
Le protocole d’Etat, gagnerait à traiter les gabonais avec beaucoup de respect, surtout lorsqu’il émet une invitation à l’endroit des gabonais et des gabonaises pour prendre part à la cérémonie de présentation des vœux du Président de la République. La règle de bien séance oblige !