Après le scandale des antis rétroviraux périmés distribués aux personnes vivant avec le VIH/Sida en juillet dernier et la demande d’ouverture d’une enquête par la société civile(ONG ASOIF), suivi de la mise en place d’une commission. Les membres de la dite commission d’enquête indépendante de la société civile, désignés par leurs pairs, se sont rencontrés ce lundi 13 septembre pour décider et d’harmoniser leurs actions sur le sujet brûlant des antis rétroviraux (ARV) périmés reçus par certaines PVVIH.
Au terme des échanges, il ressort qu’un courrier sera adressé au ministre de la santé du Gabon, Guy-Patrick Obiang Ndong, suivi d’une méthodologie qui encadrera l’enquête indépendante externe en sus de celle déjà commanditée en interne par le membre du gouvernement.
Pour la société civile gabonaise, il faut tenir compte des deux enquêtes pour éviter des conclusions de complaisance et que les auteurs soient sérieusement punis par la loi. Les centres de traitement ambulatoire de Libreville et l’office pharmaceutique national sont pointés du doigt dans ce que certains qualifient d’un « acte criminel ».