C’est peut-être le dernier mois de décembre avant de vivre la Grande histoire de notre pays. Plus que quelques jours avant d’embrasser l’année 2023…
J’entends les plaintes et le désespoir mais je ne les partage pas. Je les comprends et je m’efforce à mon modeste niveau de les inviter à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
Je vois une génération qui est pleine de potentiel. Mais une génération qui étouffe derrière son silence à cause d’une gouvernance qui n’impose que lâcheté, pusillanimité et soumission au mal et à la médiocrité.
Nous avons tous le rêve de mettre nos familles à l’abri du besoin. Mais pas à n’importe quel prix.
Nous ne serons pas hypocrites en prétendant que les plaisirs de la vie nous laissent totalement indifférents.
Nous ne sommes juste pas prêts à prioriser le paraître face à l’exigence d’être. D’être soi. Sans vivre en conflit permanent avec notre conscience. Parce que nous n’avons pas le génie d’appeler le mal autrement que par son nom.
En parlant de nom… Le mien est loin d’être un caprice ou une fantaisie. Meboon est porteur de sens spirituel, historique, cultuel et culturel. Ceux qui savent… savent.
Nous rêvons en Grand. Mais nous savons aussi être petits face à la patience que nécessitent nos rêves.
En quittant ce monde, personne ne se souviendra de nos maisons ou de nos voitures… Mais chacun devra être ou ne pas être immortel à travers les traces laissées par son nom. A travers lui, la postérité décidera de nous tuer définitivement ou de nous donner d’autres vies…
Si, en déduction, la résonance et les ondes de notre nom sont positives, nous n’avons pas à craindre de ne pouvoir tout faire en une seule vie. Si tu sais que tu agis pour revenir à la vie, les choses éphémères et mondaines ne seront pas une fin en soi. Inutile donc de tricher, tuer ou de haïr ton prochain pour triompher, commander, diriger ou impressionner le monde.
Parce qu’on devient soldat… Mais on naît Chef. Ça ne se force pas.
Nous avons des rêves de mille ans… Mais nous ferons ce que nous avons à faire en 2023 comme hier en 1900. Quand nous étions déjà ici…
Si donc nos Ancêtres nous gardent assez longtemps en vie pour le présent voyage… Nous pensons avoir le temps de pouvoir dire demain…
TOUT AVAIT COMMENCÉ PAR UN RÊVE.
Étienne Francky Meba Ondo
Dit Meboon Môôn Meba Ondo