Poursuite des échanges au  Ministères des Transports : La grève révèle des grandes zones d’ombre

Toujours dans le cadre des échanges sur la situation de grève au ministère du  transport, une assise a eu lieu ce vendredi dernier entre Dieudonné MOUDOUMA NDINGA, Ministre du transport et les membres de l’inter syndicat, à la salle dit Arambo.

Lancée depuis lundi la grève occasionne déjà des  lourdes conséquences, notamment l’interruption brusque des activités au sein de quelques administrations liées au ministère du transport. La grève qui quant à elle est légale conformément à l’article 21 de la loi demande un respect des normes. Qui a le droit de grever ? C’est la question qui ressort de cette réunion ; « Se sont les mêmes personnes, qui ont bénéficié des largesses de l’Etat  pour détourner les fonds publics. Et produire des faux documents dans le domaine du transport qui décident encore de grever  » d’après une personne bien aguerrie sur le sujet. Pression, manipulation ce sont là quelques mots qui se laissaient sous-entendre devant la baisse considérable des revendications. Le 08 juillet 2024, lors de sa grande assemblée générale l’inter syndicat enregistrait 19 revendications. Comment ? Pourquoi ces revendications quittent de 19 à 5 dans la même journée, personne ne saurait répondre.

Parmi les revendications portées disparues, celles de la direction générale des transports terrestre, qui jusqu’ici est toujours fermée et en situation de grève. Selon les enquêtes menées par quelques uns, une malversation s’observe dans le paiement des primes. En effet, les primes du 1er, 2ème et 4ème trimestre 2023 ont bel et bien été décaissées par le ministère. Mais où sont passées celles du 3ème trimestre 2023 en sachant, que les primes du 1er trimestre 2024 ont été déjà versé ? De plus, pourquoi les agents ont-ils pris les primes  de ce dernier trimestre et celles du 4ème trimestre 2023 s’ils n’ont réellement pas reçu celles du 3ème trimestre 2023 ?

Les entrepreneurs et les transporteurs étant, les personnes les plus touchées voient en cet acte de l’injustice et ces derniers n’ont pas manqué de le faire savoir au ministre du transport. Une enquête sera menée afin de mettre en lumière tous les points d’ombre gravitants autour de cette grève ; notamment la disparition des primes du 3ème trimestre 2023 et la suppression de 14 revendications.

Selon les dires d’Emmanuel Marcos ZUE MEYE EYENE (Président de la confédération générale des PME-I), le ministre a été une bonne oreille ouverte aux échanges afin de trouver des solutions.

 

Paul Essonne

Journaliste

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