Dans cette analyse technique, il s’agit d’abord de définir ce qu’est une évaluation ex-anté ou prospective avant de donner un exemple concret puis, de terminer par une recommandation.
Tout le monde constate que la critique porte pour l’instant sur l’organe de pilotage de la mise en œuvre de la feuille de route du CTRI, Cad le gouvernement, considéré comme l’unité de gestion de cette feuille de route.
La critique s’appuie sur l’article 44 de la Charte de la Transition, des déclarations et des engagements du Président de la Transition devant le peuple gabonais et l’opinion publique nationale et internationale.
Pour rappel, l’évaluation ex-ante ou prospective est une étude qui est réalisée avant la mise en œuvre d’un projet, d’une politique ou d’une mesure. Elle vise à anticiper les impacts et les résultats attendus, ainsi qu’à évaluer la faisabilité et la pertinence de l’intervention envisagée.
Un exemple est celui de l’évaluation ex-anté de la construction d’une nouvelle infrastructure, comme un pont.
Avant de commencer la construction, une évaluation ex-ante serait réalisée pour évaluer les impacts potentiels du projet.
L’évaluation ex-ante pourrait inclure une analyse des besoins et des objectifs du projet, en examinant la congestion routière existante et la nécessité d’une nouvelle infrastructure pour améliorer la circulation. Elle pourrait également prendre en compte les aspects économiques, en évaluant les coûts de construction, les bénéfices attendus en termes de réduction des temps de trajet et d’augmentation de l’efficacité économique.
En outre, l’évaluation ex-ante pourrait également évaluer les impacts environnementaux potentiels du projet, tels que les effets sur les habitats naturels, la qualité de l’eau ou les émissions de gaz à effet de serre. Des études d’impact environnemental pourraient être réalisées pour évaluer les risques et proposer des mesures d’atténuation.
Enfin, l’évaluation ex-ante pourrait également prendre en compte les aspects sociaux, en évaluant par exemple l’impact sur les communautés locales, les déplacements des résidents ou les effets sur l’emploi.
L’objectif de cette évaluation ex-ante serait de fournir une analyse complète et détaillée des avantages, des coûts et des risques potentiels du projet, afin d’aider à la prise de décision quant à sa mise en œuvre.
En conclusion, il est indispensable d’apporter toutes les critiques sur les personnes nommées et appelées à mettre en œuvre la feuille de route du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions avant leur prise de fonction. Cela va contribuer à aider les aider à mieux se préparer, et aider le président et le premier ministre de la Transition dans leur prise de décisions.
Et c’est le Gabon qui gagne.
Merci pour la compréhension de tous et de toutes.
Par *PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES*
Email : sogevale@gmail.com