Les différends ministres qui se sont succédé depuis 2012 à la tête du département de l’habitat ne sont toujours pas parvenu à trouver des solutions dans la crise profonde qui secoue le foncier à Port gentil. Où règne une véritable corruption à haute échelle au sein des services provinciaux du cadastre, de l’habitat et de l’urbanisme.
Une véritable gangrène en complicité avec des réseaux siro libanais et marocains qui entretiendrait ouvertement une corruption à outrance sans crainte de possibles représailles des autorités judiciaires gabonaises. Les responsables locaux de l’Anuttc (Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre) de Port gentil seraient ainsi devenu de véritables dieux sur terre pour entretenir l’arnaque, la corruption et le clientélisme ambiants chez des compatriotes en quête d’une parcelle de terrain dans la cité pétrolière. Malgré les bonnes intentions de ces derniers, il se trouverait que ces compatriotes soient simplement en bute face à l’arnaque imposée dans leur demande par les responsables de l’administration locale du cadastre. Qui préfère offrir leurs services au plus offrant. Ajouté à cela la disparition des dossiers des demandeurs de terrains.
En dépit des accusés de réception de l’administration cadastrale de Port gentil qui en ferait foi. L’enrichissement illicite vertigineux des responsables du cadastre de port gentil, qui Ezaggan raient d’être proches de certains membres du gouvernement « fidèles » au chef de l’État émergent Ali Bongo Ondimba, s’est accentué depuis l’intrusion au sein du réseau du marocain Jallalih Ezaggan. Un homme très connu pour ses frasques en matière de corruption dans port gentil.
Les collègues n’étant pas membres de ce club très restreint de privilégiés ne manquent l’occasion de dénoncer les appétits financiers gargantuesques de leurs responsables. Dont les « facilités » ont permis à Jallalih de se taper à lui tout seul plus de 7 hectares de parcelles de terrasse dans la section U du plan cadastral de port gentil. La cession de parcelles de terrains aux maghrébins se négocierait au prix fort entre 40 et 50 millions de francs cfa. Ce qui a permis au fameux Gaëtan Epouta de s’offrir dans port gentil un train de vie princier. Et s’acheter des voitures de luxe à des sommes faramineuses. Des bénéfices qui sont le résultat de la signature et de la rapidité du traitement des dossiers des opérateurs économiques plus offrant.
De ces forfaitures, l’on a souvenance que le tribunal de port gentil lui avait accordé une clémence en le condamnant à trois mois de prison avec sursis pour une affaire en d’escroquerie dans le vertigineux dossier de vente de terrain. Quels sont les résultats de la réforme de l’habitat intervenue en 2012? Que se passe-t-il donc au cadastre de port gentil pour qu’un intérimaire, par la force des choses, devienne le responsable en titre dans la prise de décision sans en référé à la hiérarchie? Pourquoi les dossiers sur les litiges fonciers prennent-ils toujours de la lenteur au tribunal de port gentil? Pourquoi la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite ne serait toujours saisie du dossier ?