Issu généralement de familles démunis, ces jeunes filles Gabonaise se sont lancées depuis quelques années dans des activités dite informelles.( vente de manioc de tout genres etc..).
Finis-la honte et les préconçus autour de la vente a la sauvette dans les espaces dédié a l’exercice de ces petits métiers jusque là détenus par les femmes et hommes venus de l’outre-land. De nombreuses jeunes filles ont trouvé le créneau pour s’autonomisées et échapper au spectre de la pauvreté.
En effet, depuis quelques années certaines jeunes filles applique la maxime « Tout est changement, tout est mouvement », elles se sont lancé dans la fabrique et la vente du manioc de tout genres selon leurs régions, chose jadis qui était l’affaire des femmes d’un certains âges, les jeunes filles ne voulaient pas attraper le manioc sortit de l’eau a cause des odeurs qui dégage a longueurs de la journée, en sus , elles trouvaient humiliant de s’exposer dans des milieux commerciaux pour vendre ce produit, ou que les amis et connaissances les surprennent en plein activités de vente de ce produit.
Aujourd’hui, la honte a laissé place a la prise de conscience de chacune. Du PK12 au rond-point d’awendjé et la peyrie en passant par le charbonnage et autre PK5, ont voit ces jeunes filles installés devant les étale de fortune exposant leurs différents produits a de potentiels clients a la recherche du bon manioc et ceci toute la journée durant. A la question de savoir ce changement soudaine pour cette activité ? Nombreuses surprise a emballer le manioc comme Solange 23ans explique « c’est la misère dans laquelle je suis confronté avec ma mère et mes sœurs que j’ai jugé utile de me lancé dans la fabrication et la vente du manioc afin de subvenir a nos besoins». Pour ça part Mm Mba épouse d’un enseignant en exercice depuis 2015 tien a qualifier son petit commerce de source de revenus intéressante « Mon marie exerce dans l’enseignement depuis quatre ans et toujours pas de salaire, nous avons 3 enfants, par apport a cela j’ai jugé utile d’enlever la honte et de me lancé dans la fabrique et la vente du manioc afin de joindre les deux bouts »
Une autre commerçante 22ans dit devoir le faire en raison de sa position sociale dû a la disparition tragique de ces géniteurs il y a huit ans et es resté sans soutien depuis lors.
Soulignons que l’autre facteur qui explique cet enthousiasme est d’ordre sociaux-culturel. L’éducation que reçoivent ces jeunes filles au sein de leur cercle familial notamment au village ôte en elles l’esprit de la honte et de la gène ce qui les rend naturelle devant les clients. Clémence déclare et soutiens que « C’est le manioc là qui nous a fait grandir, j’aidais ma mère a tout faire pour qu’elle subvienne a certains de nos besoin scolaire et familiale, c’est donc depuis là que j’ai commencé à faire cela » Des témoignage de cette nature sont fréquent autour de cette activité qui finalement rapporte gros a long-terme, comme l’affirme une dame qui a gardé l’anonymat « On nous néglige pour rien, ce que je fait depuis 4ans m’a déjà permis de construire deux maisons et crée une autre activité annexe ou j’emplois deux Gabonaise » a-t-elle lancé fièrement elle affirme que la valeur d’un métier ou d’une chose vient de ce qu’ont n’en fait.
Pour conclure, le manioc est un aliment de base pour de nombreuse famille Gabonaise, c’est à partir de tubercule issus de cet plante qu’est extrait cet aliment. Les femmes les épluches et les mettent a tremper dans l’eau, au terme de quelque jours (3) le tubercule subit un début de transformation en particulier de ses racines et passe au mortier artisanal pour être piller afin d’obtenir une patte homogène dont va être fabriqué le manioc et ensuite faire bouillir la pate déjà emballer dans des feuilles, en tout la cuisson dure environs 1heure 30mn.