PDG: Ce qui est enfuie dans la mémoire des Gabonais.

Ma part de vérité.

Pour le plus grand nombre en ce qui concerne le Parti Démocratique Gabonais (PDG), malgré son long règne sur la scène politique gabonaise, il est perçu comme un mal pour le peuple gabonais, pour plusieurs raisons :

 

– Concentration du pouvoir et manque de démocratie

Le PDG a maintenu une emprise quasi absolue sur le pouvoir depuis sa création en 1968. Cette concentration du pouvoir au sommet, particulièrement dans les mains du président et de ses proches, a affaibli la démocratie au Gabon. Le peuple gabonais n’a pas pu jouir d’une réelle alternance politique, ce qui a conduit à une frustration croissante face à un système perçu comme fermé et opaque.

– Corruption et mauvaise gouvernance

Le PDG est régulièrement accusé de corruption à grande échelle. Sous ses régimes successifs, la richesse du pays, notamment celle provenant des ressources naturelles comme le pétrole et le bois, n’a pas été équitablement redistribuée. Une élite proche du parti s’est enrichie tandis que la majorité des Gabonais continue de vivre dans des conditions précaires. Cette mauvaise gouvernance a privé le pays d’infrastructures de qualité, d’un système de santé performant et d’un développement économique inclusif.

– Des inégalités sociales persistantes

Sous le règne du PDG, les inégalités économiques et sociales se sont accrues. Alors que le Gabon est riche en ressources, la majorité de la population n’en a pas profité. L’éducation, les soins de santé et l’accès à des emplois stables restent des défis majeurs. Cette situation a exacerbé les frustrations des Gabonais, qui voient peu d’amélioration dans leurs conditions de vie malgré les promesses récurrentes du parti au pouvoir.

– Répression des libertés et des opposants

Le PDG a souvent recours à des pratiques répressives pour maintenir son contrôle, comme l’intimidation de l’opposition politique et la répression des manifestations populaires. Les libertés fondamentales, telles que la liberté d’expression et d’association, ont été restreintes, créant un climat de peur et de méfiance au sein de la société. Cette répression contribue à isoler davantage le peuple du processus politique, laissant peu de place à une participation citoyenne véritable.

– Élections contestées et perte de confiance

Les élections organisées sous le PDG ont souvent été entachées d’irrégularités et de fraudes, sapant la confiance du peuple gabonais dans le processus électoral. Cela a donné l’impression que le parti se maintenait au pouvoir non par la volonté populaire, mais par la manipulation des résultats, ce qui a aggravé le sentiment d’injustice et d’impuissance chez de nombreux Gabonais.

– Absence de réformes significatives

Malgré les nombreuses promesses de réformes pour moderniser le pays et améliorer les conditions de vie des Gabonais, le PDG n’a pas su ou voulu mettre en œuvre des changements structurels réels. Les attentes de la population en termes de justice sociale, de lutte contre la corruption et de gouvernance transparente sont restées insatisfaites, alimentant un profond mécontentement.

– Un modèle économique inadapté

Le modèle économique soutenu par le PDG est largement basé sur l’exploitation des ressources naturelles, principalement le pétrole, sans véritable diversification de l’économie. Cela a rendu le Gabon vulnérable aux fluctuations des marchés internationaux et a empêché le développement d’autres secteurs économiques capables de créer des emplois et de générer des revenus pour la population. Le manque d’investissements dans des industries durables et dans l’agriculture a laissé le pays dépendant d’un modèle qui ne bénéficie pas à la majorité.

Le Parti Démocratique Gabonais, par sa centralisation du pouvoir, sa mauvaise gestion des ressources et son incapacité à répondre aux besoins du peuple, est de plus en plus perçu comme un mal pour la société gabonaise. Le mécontentement croissant, les inégalités et la répression des libertés ont isolé le PDG du peuple qu’il prétendait représenter. Dans ce contexte, beaucoup de Gabonais voient dans le parti non pas une solution, mais un obstacle au progrès, à la justice sociale et à la démocratie. D’où mon inquiétude pour le CTRI via le Président de la Transition qui de jours en jour , perd sa crédibilité aux yeux du peuple Gabonais qui semble percevoir désormais en lui ,une mise à l’écart d’Ali BONGO ONDIMBA et un maintien du Parti Démocratique Gabonais au pouvoir .

camarade IBE BOUKOUEDJI Darryl Romuald.

 

Paul Essonne

Journaliste

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