Depuis le 24 octobre 2018, date de l’accident cardio vasculaire du président de la république Ali Bongo Ondimba à Ryad, il n’y a pas eu de rentrée solennelle, laquelle se déroule tous les premiers lundi du mois d’octobre de chaque année au palais de justice de Libreville. Cette rentrée, il faut le rappeler, marque le début des activités des cours et tribunaux de Libreville et de l’arrière pays.
Finalement qu’attend la présidente de la Cour Constitutionnelle étant donné que le président de la République, Président du conseil Supérieur de la magistrature Ali Bongo Ondimba est définitivement rentré au pays depuis le 23 mars dernier.
Cette absence de rentrée judiciaire pourrait justifier le désordre financier et les tueries que l’on enregistre ici et là vu donnant l’impression que le pays n’est plus géré à condition de ne pas procéder à l’insurrection. La preuve la plus palpable est la saisie de 353 containers contenant du kevazingo par la justice gabonaise qui, malheureusement, se retrouvent, à l’heure où nous parlons en Chine, malgré des sanctions annoncées par le procureur de la république Olivier Nzahou à l’endroit des auteurs, certainement connus par ce dernier, mais refuse de perdre sa place en dénonçant les gros bonnets.
Difficile également de faire le bilan de l’année 2018- 2019 sans rentrée solennelle. Ce bilan peut conduire à la tenue d’une réunion générale afin de procéder à un inventaire de tous les dossiers et la programmation d’audiences exceptionnelles pour rattraper le retard.