Dans son allocution, le Chef de l’État a énuméré les principaux axes de cette modernisation. Parmi eux, la révision et l’harmonisation des textes encadrant les FDS, l’élaboration de la programmation de la loi militaire 2025-2035 pour optimiser les dépenses, et la mise en place d’une doctrine opérationnelle claire pour encadrer les missions de défense. Ces mesures visent à rendre l’armée gabonaise plus performante et mieux préparée à relever les défis sécuritaires actuels et futurs.
Le Général Oligui Nguema a également insisté sur l’importance de la formation des personnels militaires. Cette initiative, selon lui, permettra d’offrir aux agents des compétences nécessaires à l’exécution efficace de leurs missions. Il a en outre annoncé l’organisation annuelle de manœuvres interarmées, un moyen de renforcer la coordination entre les différentes branches des FDS et de les habituer aux réalités de leur environnement opérationnel.
Le Président de la Transition a par ailleurs donné des directives claires aux ministres de l’Intérieur et de la Défense nationale pour concrétiser ces réformes. Une attention particulière a été portée sur les corps paramilitaires, notamment les Eaux et Forêts, la Douane, et les Parcs nationaux. Ces entités bénéficieront bientôt d’un statut paramilitaire et de 3 000 nouveaux postes budgétaires pour résoudre les problèmes d’intégration du personnel en attente.
Ces annonces traduisent une volonté politique forte de transformer les FDS en une institution moderne et performante. Le Général Oligui Nguema s’impose ainsi comme un acteur clé de la refonte des forces de défense gabonaises, tout en répondant aux attentes d’une population en quête de sécurité et de stabilité.