Le président du Conseil général de l’OMC, l’ambassadeur norvégien Petter Olberg, a confirmé cette situation aux membres de l’organisation le 9 novembre. Il a précisé qu’aucune autre candidature n’avait été reçue avant la date limite du 8 novembre, ce qui place Mme Okonjo-Iweala en position privilégiée. Cette absence de concurrent traduit un soutien unanime de la communauté internationale envers sa gestion et sa vision pour l’OMC, malgré un contexte économique mondial particulièrement tendu.
Mme Okonjo-Iweala n’a pas eu un parcours simple pour accéder à ce poste. Sa nomination avait initialement rencontré l’opposition de l’ancien président américain Donald Trump, qui favorisait la candidate sud-coréenne. Ce blocage avait plongé l’OMC dans une crise de gouvernance, la laissant sans direction pendant plusieurs mois. Ce n’est qu’à l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche que le blocage a été levé, permettant à Okonjo-Iweala de prendre enfin ses fonctions avec le soutien de la nouvelle administration américaine.
Depuis son arrivée, Okonjo-Iweala s’est attaquée aux nombreux défis auxquels l’OMC fait face, dont la réforme des règles du commerce international, l’intégration des pays en développement dans le commerce mondial, et la gestion des tensions entre grandes puissances économiques. Sa détermination à moderniser l’OMC et à la rendre plus inclusive a suscité un vif intérêt et un large soutien parmi les membres, consolidant ainsi sa candidature pour un second mandat.
Avec un second mandat en perspective, Ngozi Okonjo-Iweala pourrait consolider ses réformes et poursuivre les efforts pour faire de l’OMC un acteur plus actif et plus équitable dans le commerce mondial. Sa reconduction, de plus en plus probable, témoigne de la reconnaissance de ses compétences et de la confiance renouvelée des membres de l’organisation, qui comptent sur elle pour répondre aux défis commerciaux de demain.