Le collectif pour les avancées sociales des travailleurs du Pari Mutuel Urbain Gabonais (PMUG) avec à sa tête Sylvia Audrey Bouanga Mapicka, Evora Perina Venceslas, Ngoma Bouket Josaline, Mousavou Olga et Anguezome Thérèse, a organisé un point presse ce vendredi 12 janvier 2023 au siège de leur employeur à Libreville.
En effet, en situation de chômage, lesdits travailleurs composés de vendeurs et de vendeuses dans les kiosques et divers sites fixés dénoncent le contrat de « courtage » dans lequel ils sont liés au PMUG. Ce contrat qui les empêche de jouir des avantages liés en tant que travailleurs, salariés. Il s’agit de l’absence de salaire, de protections sociales entre les différents types de risques couverts par la CNSS en l’occurrence les Prestations sociales (prises en charge médicale en cas de maladie, de grossesse, d’accouchement …), de Prestations en cas d’accidents du travail de maladie professionnelles ou non et les Prestations d’allocations de vieillesse ; l’absence de reconnaissance de loyaux et bons services à l’occasion du travail par les distinctions de la médaille du travail. De plus, ils dénoncent les prélèvements illicites de 9,5 % sur les prétendues « notes de débit », expression de la grande fiscale.
Comment comprendre une telle situation alors qu’ils sont liés au PMUG par un contrat à durée indéterminée (CDI) ? Pourtant, les membres du collectif ont élaboré un cahier des charges de leurs revendications qu’ils ont soumis à la direction générale de l’entreprise, mais jusqu’aujourd’hui, elle est restée silencieuse. Suite à ce mutisme, ils ont suivi la procédure de se rendre à l’inspection du travail qui a convoqué le directeur général et le directeur commercial qui ont honoré leur première convocation. Ces derniers ont révélé durant l’interrogatoire qu’ils n’étaient au courant de rien.
Par ailleurs, le collectif a déposé la copie du cahier des charges à la présidence, à la primature, au ministère du Travail qui a apporté le dossier à l’inspection du travail. De même, les membres ont été convoqués par le directeur technique du ministère du Travail par rapport à ce dossier. Jusqu’aujourd’hui, il n’y a pas de suite.
« Nous sommes vendeurs et salariés en même temps. Vivement que le PMUG puisse revoir la requalification dudit contrat de travail de courtage, car nous sommes en CDI et non en contrat de courtage », a déclaré Sylvia Audrey Bouanga Mapicka, membre du collectif.