Ce vendredi 8 novembre, les travailleurs de la société Bois et Scierie de l’Ogooué (BSO) à Ndjolé, chef-lieu du département de l’Abanga-Bigne, dans le Moyen-Ogooué, ont lancé un mouvement de contestation pour exiger le paiement d’un mois d’arriéré de salaire. Selon une source officielle, cette grève traduit le mécontentement croissant au sein de cette entreprise chinoise, active dans l’exploitation forestière au Gabon.
Pour manifester leur frustration, les employés de BSO ont dressé des barricades devant les locaux de l’entreprise et allumé des feux dans la cour. Ces actions visent à alerter l’administration et la direction sur leur situation financière difficile, espérant ainsi une réaction rapide de leurs responsables. La mobilisation a suscité un vif intérêt dans la région, rendant visible le problème des arriérés de salaire au sein de l’entreprise.
Face à cette montée de tensions, Rosine Loumby Mpiga, préfète du département de l’Abanga-Bigne, a convoqué une réunion urgente avec les responsables de BSO et les représentants des travailleurs. Son objectif était de trouver une issue à cette crise et de rétablir le calme dans la zone. Au cours de cette rencontre, la préfète a appelé les deux parties au dialogue et à la compréhension mutuelle pour éviter toute escalade.
À l’issue des discussions, l’employeur a promis de régulariser la situation salariale en versant les arriérés au plus tard le 15 novembre 2024. Cette promesse, bien qu’accueillie avec prudence par les travailleurs, représente une avancée dans les négociations. Reste à voir si l’engagement sera respecté, afin de prévenir d’autres mouvements sociaux.
