Lancé à grande pompe en mi- mars dernier par le syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG), le mouvement est resté lettre morte depuis plus de deux semaines. Le site choisi pour manifester, à savoir le rond-point de Nzeng Ayong, est désespérément vide.
Cette énième réaction du SYLTTEG fait suite aux contrôles abusifs des agents de forces de sécurité et le raquette subis par les transporteurs de Libreville et ses environs sont les principales causes de ce mouvement dit de « gilet vert ». Depuis le 30 mars dernier et ce, jusqu’à ce jour, Robert Menié et ses syndicalistes ne sont plus visibles sur le terrain de la manifestation du rond-point de Nzeng Ayong ! D’où des ’interrogations sur l’arrêt du mouvement de revendications. Aux dernières nouvelles, selon une source syndicale, « l’absence du SYLTTEG sur le terrain est causée par sa récente implication dans la procédure d’augmentation de carburant du mois dernier sur toute l’étendue du territoire national » Pourtant, cette augmentation s’est faite !
Ce samedi 13 avril, pas de SYLTTEG sur le terrain. Doit-ont comprendre que les choses sont rentrées dans l’ordre ? Rien n’est moins sûr. Le syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon aurait-il décidé de surseoir ses revendications sans en informer les usagés ?
Le président Jean Robert Menié devra répondre à ces interrogations s’il veut maintenir, auprès de l’opinion publique, la crédibilité de ses actions.