Emilie Claudia Bongo Kokolo, concubine de Picheret-Franck Claude, ressortissant français âgé de 64 ans, retrouvé mort à son domicile situé au quartier Ondimba, dans le 1er arrondissement de Port-Gentil, a été placée sous mandat de dépôt à la prison centrale de Port-Gentil. Sa fille, âgée de 19 ans, a également été incarcérée.
Après la découverte du corps sans vie de la victime, le mardi 19 novembre 2025, une enquête a été ouverte sur instruction du procureur de la République les éléments de la Police judiciaire. Au regard des circonstances jugées douteuses. L’objectif était de déterminer les causes exactes du décès.
Dans un premier temps, la thèse du suicide avait été évoquée.Cependant, cette hypothèse a rapidement été remise en question par les autorités judiciaires. En effet, les premiers constats effectués sur le corps ne correspondaient pas aux signes habituellement observés dans les cas de pendaison, notamment l’absence de langue pendante et de matières fécales, une position du corps jugée non conforme, ainsi que des éléments laissant supposer un possible maquillage de la scène.
Au cours de l’enquête, plusieurs voisins ont déclaré aux enquêteurs que la victime leur avait confié son intention de mettre fin à sa relation avec Emilie Claudia Bongo Kokolo. Selon ces témoignages, Franck aurait également fait savoir à certains proches qu’il envisageait de retourner définitivement en France afin de se séparer de sa concubine.
Par ailleurs, l’autopsie pratiquée sur le corps a révélé que la victime avait reçu un violent coup à la tête, susceptible de l’avoir plongée dans un état d’inconscience. Ces éléments ont conduit les enquêteurs à conclure que la pendaison aurait été mise en scène dans le but de brouiller les pistes.
Interrogée par les enquêteurs, Emilie Claudia Bongo Kokolo ne reconnaîtrait pas les faits. Sa fille, également mise en cause, refuserait de coopérer. L’affaire a été confiée à un juge d’instruction, chargé de poursuivre les investigations jusqu’à la manifestation de la vérité.
Les deux mises en cause ont été écrouées le vendredi 12 décembre 2025. Elles sont poursuivies pour homicide volontaire, un crime prévu et puni par le Code pénal gabonais.
Sourc et récit OMI.

