Le 16 octobre 2018, après un an et huit mois d’une détention préventive qui était devenue irrégulière, Ait Ben Ali bénéficiait d’une liberté provisoire d’office du parquet général de Libreville, et ce conformément aux dispositions des articles117 et 118 du code de procédure pénale.
« Le mercredi 31 octobre 2018 près de deux mois après sa libération Ait Ben Ali est de nouveau arrêté par le B2 sans notification préalable. C’est au téléphone que mon client a été joint par les éléments du B2 qui l’attendaient à Glass et jusqu’à ce jour moi qui suit son conseil je ne peux pas vous décliner les motifs pour lesquels mon client a été arrêté, d’ailleurs même pour lui rendre visite j’ai du recourir au parquet ce qui est anormal. Et pour revenir aux griefs pour lesquels mon client avait été arrêté, je vous dirais simplement ce qui suit ».
« Ait Ben est accusé de détournement de deniers publics, vous comprenez aisément que cela ne tient guère étant entendu que mon client n’est pas un agent public ensuite pis encore on le poursuit pour escroquerie et abus de confiance dans ces conditions c’est à la société Satram que revient le droit de poursuivre mon client autant de choses que nous ne comprenons pas » a martelé le conseil de Ait Ben Ali.
Dans cette affaire rocambolesque l’avocat affirme ne pas savoir les motifs pour lesquels son client est poursuivi et souligne qu’il usera de toutes les voies légales pour qu’il soit relaxé et bénéfice d’un nom lieu. Dans tous les cas cette affaire digne des grands polars ne fait que commencer.