Depuis un certain temps certains responsables politiques, amis, connaissances, intellocrates ,intellectuels voire certains membres de ma famille sollicitent, avec insistance, ma position sur le Référendum.
En tant que politiste et juriste, je me permets de relever, sauf erreur de ma part, qu’une Constitution est comme un organe humain qui peut être atteint d’une pathologie ou d’une lésion. En cas de pathologie, une thérapie constitue un impératif. Une Constitution est donc comme un organe humain: Elle est au départ élaborée par le POUVOIR CONSTITUANT ORIGINAIRE mais progressivement elle peut être atteinte de pathologies ou de lésions, d’où l’impérieuse nécessité de la modifier et l’adapter aux réalités sociologiques et à l’évolution des Sociétés par le POUVOIR CONSTITUANT DÉRIVÉ.
Mon approche politico juridique s’est frontalement heurtée à une certaine intellocratie gabonaise sur certains articles qui me paraissaient incompatibles ou en inadéquation avec l’évolution politique et sociologique de notre société et l’environnement internationale.
Le Président de la Transition politique, Chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema ayant pris la mesure des choses a demandé que d’éventuelles corrections soient faites.
Aussi face à ses instructions, des amendements substantiels ont été faites donnant satisfaction à un bon nombre de compatriotes dont moi même.
La raison transcendant les passions intellocratiques et politiciennes, je demande très respectueusement au peuple gabonais de Voter OUI.
Alfred Nguia Banda,
Docteur en Droit,
DEA Histoire des Idées politiques,
Maîtrise de Sociologie politique.
France