Le ministre de l’Éducation Nationale Camélia Ntoutoume a présidé, le 10 novembre, une séance du Comité de Direction dédiée à l’intensification de la lutte contre les violences en milieu scolaire (VMS). Une mobilisation collective qui vise à garantir un cadre d’apprentissage sécurisé pour les élèves, mais qui soulève également des questions sur la mise en œuvre effective de ces mesures.
Selon les informations communiquées, les discussions ont porté sur l’application des recommandations de l’enquête VMS de 2019 et le renforcement de la stratégie de riposte élaborée en 2022. Des mesures concrètes ont été examinées pour assurer une action durable, notamment la formation sur la gestion des cellules d’éthique et la mise en place d’un numéro d’assistance (37 07) pour les élèves en difficulté.
Cependant, on peut se demander si ces mesures seront suffisantes pour éradiquer les violences en milieu scolaire. Les chiffres de l’enquête VMS de 2019 sont alarmants et il est crucial de prendre des mesures radicales pour inverser cette tendance. La mise en œuvre effective de ces recommandations sera-t-elle suivie d’effets concrets ?
La mobilisation collective est louable, mais il est essentiel de s’assurer que les moyens financiers et humains nécessaires soient déployés pour soutenir ces initiatives. Les cellules d’éthique doivent être opérationnelles et les enseignants doivent être formés pour gérer ces situations délicates.
Le numéro d’assistance 37 07 est un outil précieux, mais il faudra veiller à ce qu’il soit suffisamment promu auprès des élèves et des parents pour qu’il soit utilisé à bon escient.
La lutte contre les violences en milieu scolaire est un combat de tous les jours. « Il est temps de passer à l’action et de mettre en œuvre des solutions concrètes pour protéger nos élèves » a soyuligné la ministre dans son intervention.

