Après avoir mordu la poussière aux législatives du 06 octobre dernier Marcel Libama et Fridolin Mve Messa peuvent-ils encore mener des actions syndicales en toute crédibilité? En apparence, rien ne devrait les y empêcher si et seulement si le conseiller stratégique de DU et le président du Sena arrivent à faire la part des choses.
Mais un adage bien connu de tous affirme ce qui suit: « Quand le poisson arrive à distinguer l’appât et l’hameçon, il devient quasi impossible de l’attraper« . Ce qui suggère que les ambitions des deux syndicalistes ont été mises à nue. Libama et Mvé Messa ont confondu popularité syndicale et base électorale. Quand on passe le temps à haranguer les foules à Awendje ou à la Peyrie on croit qu’on est devenu premier ministre. L’élection terminée il va falloir redescendre sur terre et constater qu’il sera désormais difficile à ses « opposants » d’échapper au regard inquisiteur et suspicieux de leurs camarades autrement dit la confiance prendra un coup.
Dans tous les cas le pire n’est pas d’échouer mais la faute c’est de n’avoir pas essayer et comme au Gabon la ligne de démarcation est infime entre la politique et le syndicalisme, il conviendrait à Libama et Fridolin de se positionner clairement. D’ailleurs par le passé Christiane Bitouga avait déjà tenté l’expérience ce qui l’avait conduit au gouvernement et qui sait Libama ou Mvé peuvent bien prétendre au poste de ministre de l’Education Nationale, qui vivra verra………