Rentrées hier à 23h de Marseille où elles ont pris part à la 2eme édition du tournoi sud Lady’s cup, les panthères filles U20 se retrouvent laissées à leur propre sort par la Fédération Gabonaise de Football.
En effet, peut-on se permettre de penser que le sort de nos ambassadrices au tournoi « Sud Ladi’s Cup » de Marseille a été scellé dès le départ. Malgré la débâcle subie lors de cette compétition par des scores fleuves enregistrés durant cette compétition, nos panthères version dames ont terminé dernière de la compétition avec zéro point. Revenues à Libreville dans la nuit de mercredi a jeudi à 23h, elles ont été débarquées dans un hôtel proche de la Fegafoot dans la zone d’Owendo pour y passer la nuit, a leurs étonnement. Selon l’ensemble des joueuses « le chef de la mission Hamed Mombo par ailleurs président de la ligue de Football de l’Estuaire, laisse les consignes au gardien de la fegafoot de remettre la somme de vingt-cinq (25 000 f) francs uniquement aux joueuses en provenance de l’intérieur du pays au titre de transport retour alors que pour celles résident à Libreville qui n’ont pas elles droit aux frais de transport, il était question que le bus de la fédération les dépose à l’ancienne gare routière et ensuite elles devront se débrouiller pour regagner leurs domiciles respectifs» Au vue de la situation, les jeunes panthères n’ont pas compris ces recommandations d’un autre genre et ont voulu en savoir davantage mais sans suite de la part des dirigeants. Toutes choses qui ont conduit les filles à se solidariser autour d’elles afin qu’une solution soit trouvée.
En attendant l’issue de ce conclave, nous pouvons mieux comprendre et à raison, les résultats de ces dernières à l’échelle international quand on enregistre de telles attitudes de la part de ceux qui sont aux commandes de la gestion de nos sportifs. Car comment comprendre qu’une équipe nationale puisse être traitée de la sorte au sortir d’une compétition internationale ? Lors de leur séjour à Marseille, les téléphones portables leur ont été confisqués au risque de fournir des renseignements claires à toute personne susceptible de connaitre véritablement les causes d’un échec presque programmé d’avance.