Les retraités de la Mairie de Libreville en appelle à l’aide du Président Oligui Nguema

C’est avec  un sentiment de désespoir et de détresse  que le Collectif des Retraités de la Mairie de Libreville (Promotion 2019-2022)  a lancé un appel à l’aide à l’endroit du Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, ce mardi 10 septembre 2024 au quartier Sotéga dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville, à la faveur d’un point de presse.

 

Les membres dudit  collectif sollicitent l’arbitrage du Président de la république pour mettre un terme à leur souffrance qui date de décembre 2021, qu’ils ont été mis à la retraite sans avoir été officiellement notifiés. Ces départs à la retraite forcée de 2019-2022 et 2023  vont l’apprendre malheureusement par le canal du quotidien l’Union, à cela s’ajoute la négligence dans le traitement de leur dossier pour ce qui du calcul des droits, sans indemnités et sans mesure d’accompagnement, malgré de nombreuses correspondances rien n’ y fait, c’est toujours le statut quo.

 

Les membres du collectif des retraités de la mairie de Libreville réclament le paiement intégral de leurs droits, incluant les arriérés de salaires, les indemnités de fonction, et les avancements automatiques refusés jusqu’ici. Une véritable injustice dans un pays de droit « il est inadmissible qu’un agent, après avoir consacré toute sa vie au service public, soit abandonné dans la précarité au moment où il prend sa retraite » a déclaré Angéline Minko porte parole du collectif.

La Mairie de Libreville se trouve dans l’incapacité d’en finir avec cette dette qui se chiffre à 2 milliards de francs CFA, laissant les pères et des mères de familles dans une pauvreté absolue et ne pouvant subvenir aux besoins de leur petit fils en cette période de rentrée des classes.

 

Pour sortir de ce calvaire, à la misère et à l’indifférence,  ils s’en remettent au Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema afin que des fonds soient débloqués car beaucoup d’entre eux  sont parties de ce monde  sans avoir vu leurs droits rétablis. D’autres avec  se trouvant avec des états de santé fragile.

Paul Essonne

Journaliste

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