Lors de la conférence de presse animée ce dimanche 07 octobre 2018 à la salle de presse de la présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi a dans son propos liminaire expliqué les raisons de la défaite cuisante infligée par le Parti démocratique gabonais (PDG) aux différents partis politiques de l’opposition, à l’occasion des élections législatives et locales du samedi 6 octobre 2018 dernier.
Vingt-quatre (24) heures après les élections locales et le premier tour des élections législatives qui selon les premières tendances, ont donné lieu à «une importante vague au profit de la majorité présidentielle». Le porte-parole de la présidence de la République, n’a pas manqué de relever que pour ces scrutins en particulier, «le taux de participation était relativement faible» et que la défaite enregistrée dans les rangs de l’opposition, viendrait en parti de leur dispersion lors de ces échéances électorales.
«Objectivement, ce n’est pas leur faire injure, mais l’opposition a abordé ces élections locales et législatives en rangs dispersés, ne parvenant pas à mobiliser en raison de fortes divergences sur la stratégie à suivre et des querelles de leadership entre ses principaux leaders. A contrario, tout le monde était convaincu – électeurs comme observateurs – que le parti présidentiel l’emporterait», a expliqué Ike Ngouoni Aila Oyouomi.
En effet, il faut relever que la faiblesse de l’opposition, atomisée et divisée notamment entre les partisans du boycott et ceux favorables aux élections n’a selon le porte-parole, pas été en mesure d’opposer une résistance importante. «Ce qui s’apparente à un raz- de marée au profit de la majorité est aussi le résultat d’une campagne électorale probablement mieux maîtrisée que par le passé. Les résultats des scrutins d’hier sont très encourageant pour la majorité présidentielle et pour l’exécutif qui en est très largement issu», a-t-il conclu.