Pendant plusieurs mois, le comité d’organisation de l’évènement les meilleurs de l’année au Gabon, a mené des études et enquêtes sur le terrain pour évaluer les personnalités politiques, de la société civile et les entreprises de l’économie numérique. Des enquêtes qui ont révélé le véritable impact des activités des hommes politiques, des responsables de la société civile et des entreprises. À l’issue de la cérémonie de remise des trophées, l’on peut affirmer sans risque de se tromper que cet évènement est un baromètre pour le pays.
5 catégories étaient représentées, politique, société civile, sport, économie, et presse. Dans chacune des catégories, il y avait des personnalités ou entreprises qui ont un rôle prépondérant dans la vie des gabonais. Des personnalités et des entreprises qui inspirent de l’admiration auprès des populations notamment les jeunes.
En effet, dans toutes ces catégories, il y a eu une forte présence des jeunes et des femmes. En politique, il y avait Arsène Nkoghe et Gérard Ella Nguema, deux personnalités politiques de la province de l’Estuaire. Au niveau de la notoriété Gérard Ella Nguema, bien que contesté par plusieurs hommes politiques, était largement au-dessus d’Arsène Nkoghe, qui est président du parti politique (RV). Un parti qui affirme pourtant avoir des militants, a été laminé par l’opposant Gérard Ella Nguema en termes de notoriété. Constat identique, chez les femmes, où la jeune Sandrine Nguemebe Endamane, vice-présidente du PSD, a offert une véritable démonstration de maîtrise de terrain à toutes les autres concurrentes. Qui, malgré le fait d’avoir activé leurs réseaux n’ont pas pu obtenir la moitié des votes de cette dernière. N’eut été la détermination de l’honorable Sylvie kotha, la vice-présidente du PSD, aurait pu remporter cette compétition et devenir la femme politique de l’année. Une victoire qui devait sans doute susciter moult réactions, quand on sait que les autres concurrentes sont des élus du peuple et jouissent d’une certaine notoriété.
En société civile, les piquets de grève et autres manifestations organisées par les syndicalistes semblent ne pas avoir d’impact positif sur la communauté. C’est en tous cas, ce qui ressort du vote en ligne dans cette catégorie. Jean Claude Obiang Mba, qui est dans une association qui prône la valorisation des identités culturelles, notamment celle du fang de l’estuaire. Pendant toute la période du vote en ligne, les internautes ont constaté qu’il jouissait d’une bonne notoriété au Gabon et à l’internationale. Ce qui n’était pas le cas des autres membres de la société civile nominés dans cette compétition.
Toutefois, au niveau des syndicalistes pierres Mintsa, est celui qui impact le plus la société en termes de notoriété. Le nombre de voix et les votes enregistrés par ce dernier démontrent qu’il exerce une certaine influence dans le monde syndicale au Gabon.
Dans la catégorie économie Moov africa gabon telecom demeure leader au niveau de l’économie numérique. En ce qui concerne la presse, Echos du nord demeure le meilleur média presse écrite, et en termes de notoriété, il arrive à devancer les télévisions qui devraient avoir une meilleure audience. Dans la catégorie sport, le footballeur international gabonais, Pierre Emerick Aubameyang à cause de ses prouesses en Europe, et dans son club d’arsenal, a largement devancé ses concurrents. Eric Ella, le vice-président de la fédération internationale de boxe arabe cumulativement président de la fédération africaine de boxe arabe.
Secrétaire général de la confédération africaine de kick boxing et membre fondateur de l’union africaine de boxe Thaïlandaise, est sans doute l’un des concurrents à avoir offert un profil des plus élogieux en matière de management. Il est également l’un des présidents de fédération au Gabon, qui milite pour l’insertion des sportifs et des jeunes dans la vie active. Son trophée de meilleur manager de l’année 2020, illustre parfaitement la grandeur de l’homme.
L’événement les meilleurs de l’année se présente désormais comme le véritable baromètre de la société. Le travail du comité d’organisation pourrait bien servir aux autorités pour évaluer la notoriété de certaines personnalités politiques ou de la société civile. Des personnalités qui, à travers leurs passages dans les médias donnent l’impression de jouir d’une notoriété. Une notoriété, qui n’est en réalité que de façade. Cet évènement est donc une occasion de féliciter les nominés, car, ils sont pour beaucoup de gabonais, des modèles, des inspirations chacun dans son domaine de compétences.