Les jeunes de Kango appellent à un retour aux valeurs culturelles africaines.

L’association des jeunes unis pour un Kango nouveau (AJUKN), a organisée le jeudi 16 août 2018 à la salle du conseil départemental de Kango, dans le département du Komo-Kango, une conférence animée par le professeur d’université Jean Claude NDONG MBA, sous le thème : « Retour aux valeurs culturelles». Une initiative qui s’inscrit selon le préfet de ce département dans le cadre de la «conscientisation des nouvelles générations».

Prônant pour un retour aux sources et aux valeurs propres à l’Afrique, les jeunes de Kango réunies en association souhaitent conscientiser la nouvelle génération quant à l’importance de valoriser sa culture. «Notre but est de redonner à la ville de Kango, sa vitalité et son lustre d’antan. Aussi, avec le concours des membres qui composent notre association, nous souhaitons promouvoir le développement culturel de Kango dans l’esprit humaniste. Et la présente conférence s’inscrit dans une impulsion de prise de conscience, d’interpellation sur le fait que nous jeunesse gabonaise soyons en train d’abandonner nos valeurs au profit des valeurs occidentales», a indiqué le secrétaire Général d’AJUKN, Rodney Marcel ETOUGHE.

Une initiative louable et encouragée par le préfet de ce département qui n’a pas manqué d’exprimer tout l’intérêt de cette action pour la jeunesse Kangolaise. «Cette association constitue un espoir pour être un laboratoire d’idées prospères et novatrices afin de concevoir, de proposer et de faire réaliser des programmes multisectoriels ciblés, pour participer à l’amélioration des consciences des populations de Kango. Elle constitue de ce fait, un précieux  levier pour impulser et faire prospérer des idées novatrices et fortes afin de conserver nos acquis», a déclaré Albert OBAME MENIE.

Dans l’optique d’un meilleur retour aux valeurs culturelles africaines, le professeur Jean Claude NDONG MBA préconise de : «se débarrasser d’un certain nombre de préjugés. A savoir, la conception intellectualiste qui veut que l’on considère comme élément cultivé, celui qui a des grands diplômes. La conception traditionnaliste qui veut que l’on considère la tradition comme élément folklorique. C’est une forme de dévalorisation du patrimoine culturel d’Afrique. Donc fort de ces considérations, lorsqu’on aura frappé d’invalidité ce genre de préjugés, on pourra alors regarder sereinement, lucidement, ce qui doit faire l’objet d’amélioration propice au développement», a- t-il déclaré.

Obone Flore

Journaliste

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