C’est l’une des déclarations fortes du porte-parole de la présidence de la république Théophane Junior Nzame-Nze Biyoghe qui a animé une conférence de presse ce Vendredi 04 juillet 2025 au palais de la présidence de la république. Au cours de cette rencontre avec les médias le porte-parole de la présidence a passé en revue l’agenda du président de la république de ces dernières semaines axé autour des grands projets d’infrastructures et de développement. Bien entendu Théophane Junior Nzame est revenu sur la sortie médiatique de l’ex-première dame Sylvia Bongo Ondimba et son fils Nourredine qui accusent l’actuel exécutif de torture et séquestration.
Nous vous livrons in extenso la réponse du porte-parole de la présidence de la république.
« au sujet de la déclaration publique et conjointe de Mme Sylvia Bongo Ondimba et de M. Noureddin Bongo Valentin, diffusée le jeudi 3 juillet 2025, dénonçant des actes de torture et des traitements inhumains qui auraient été perpétrés à leur encontre, la Présidence de la République prend acte de ladite déclaration. Elle constate par ailleurs, avec étonnement, qu’alors que, bénéficiant d’une liberté provisoire accordée le 16 mai dernier, les deux inculpés auraient pu employer leur temps à la préparation de leur défense dans l’attente de leur procès devant la justice gabonaise, ils ont choisi de s’illustrer par ce qui pourrait s’apparenter à une stratégie de diversion et de brouillage judiciaire.
Il convient, à toutes fins utiles, de rappeler ici les chefs d’inculpation retenus contre Mme Sylvia Bongo et M. Noureddin Bongo Valentin : haute trahison contre les institutions de l’État, détournement massif de deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du Président de la République, corruption active, entre autres.
Ces chefs d’inculpation sont suffisamment graves pour mériter des réponses. Car les Gabonais ont droit à la vérité sur la gestion qui a été faite de l’État et de ses ressources sous l’ancien régime.
L’ensemble des procédures en cours respecte le cadre légal, sous l’autorité exclusive des juridictions compétentes. Ces procédures se poursuivent, et la justice sera rendue au nom du peuple gabonais. Pas sur les réseaux sociaux, ni dans les médias, mais bien dans les prétoires de notre pays.
L’État gabonais reste donc fermement engagé à défendre la vérité, la justice et la stabilité, dans le respect des droits humains et des principes républicains. »
Dans tous les cas, la bataille politico-judiciaire entre l’état gabonais est loin d’être terminée.
Affaire à suivre…

