Les apprenants des Centres de Formation et d’Enseignement Professionnels du Gabon ont lancé un cri d’alerte pour dénoncer la situation difficile qu’ils traversent. Dans une lettre adressée au président de la république Brice Clotaire Oligui Nguema, ils expriment leur frustration et leur détresse face aux retards chroniques de paiement de bourses, qui les plongent dans la précarité et l’angoisse.
« Nous venons, par la présente, vous exprimer avec respect et douleur, le cri silencieux de milliers d’apprenants issus des Centres de Formation et d’Enseignement Professionnels du Gabon », indique le communiqué. « Cela fait plus de 11 mois que nos bourses d’étude ne sont plus versées, plongeant nombre d’entre nous dans la précarité, l’angoisse et parfois le découragement. »
Les apprenants soulignent que l’enseignement professionnel, censé être un pilier du développement national, semble négligé. « Retards chroniques de paiement de bourses, faible considération de nos formations pourtant cruciales pour l’avenir industriel du pays », déplorent-ils.
Malgré ces difficultés, les apprenants continuent à tenir bon, car ils croient en la vision d’un Gabon nouveau, fort et souverain. « Nous ne demandons ni luxe ni privilège, mais la reconnaissance de nos droits de stagiaire, de futurs techniciens, artisans et bâtisseurs du Gabon », ajoutent-ils.
Les apprenants lancent un appel à l’aide au gouvernement gabonais, pour que les centres professionnels ne soient plus oubliés et que les jeunes qui y apprennent des métiers utiles retrouvent dignité et espoir.
