Le système éducatif gabonais est à la croisée des chemins. Malgré les efforts déployés ces dernières années, les problèmes persistent et s’amplifient. Dans un article poignant, un observateur de la scène éducative gabonaise dénonce la déliquescence du système et appelle à une réforme profonde.
« L’école publique gabonaise est malade », écrit-il. « Un mal profond la ronge, lié à sa politique, sa gouvernance et ses choix stratégiques. » Les années passent, mais les problèmes restent les mêmes : précarité des enseignants, dysfonctionnements dans la gestion des ressources humaines, nominations arbitraires…
Les états généraux de l’éducation et de la formation, organisés en 1980 et 2010, n’ont pas permis de résoudre ces problèmes. Les plans d’urgence et les réformes engagés n’ont pas donné les résultats escomptés. « Le serpent continue de se mordre la queue », déplore l’auteur.
Il est temps de mettre fin à cette situation. L’école et la politique ne font pas bon ménage. Il est essentiel de nommer des hommes et des femmes compétents et intègres à la tête du ministère de l’Éducation nationale, qui soient capables d’impulser une nouvelle dynamique.
« L’école publique gabonaise mérite mieux que cette situation de déliquescence », conclut l’auteur. « Il est temps de mettre l’intérêt de l’éducation et des élèves au centre des préoccupations. »
