Le jeudi 10 octobre, le Samu social gabonais a débuté une campagne médicale majeure visant à traiter la cataracte, une pathologie oculaire qui entraîne une perte progressive de la vision. Plus de 1 000 patients sont attendus pour bénéficier de cette opération gratuite, réalisée par une équipe de médecins indiens spécialisés. Cette initiative marque une avancée significative dans l’accès aux soins pour les Gabonais souffrant de cette affection courante, souvent associée au vieillissement.
Le Dr. Wenceslas Yaba, Coordinateur général du Samu social, a annoncé que les opérations allaient être réalisées avec rigueur et minutie. «1 000 nouveaux compatriotes, qui ne voyaient plus, vont retrouver la vue grâce aux mille chirurgies de la cataracte que nous allons réaliser», a-t-il déclaré avec enthousiasme. Cette campagne permettra non seulement de restaurer la vue des patients, mais aussi d’améliorer leur qualité de vie, en particulier pour les personnes âgées qui sont les plus touchées par cette maladie.
Avant chaque opération, une phase de sélection des patients sera effectuée, selon le Dr. Yaba. Les candidats seront examinés lors de consultations préalables afin de déterminer leur éligibilité. En fonction de la gravité de leur pathologie, des traitements adaptés seront administrés avant l’intervention chirurgicale. Ce processus garantira que chaque patient bénéficie de l’approche la plus appropriée à son cas.
Les opérations de la cataracte se dérouleront dans les deux blocs opératoires du Samu social, situés dans le quartier derrière la prison de Libreville. Pour les patients présentant des complications, des interventions spécifiques seront menées, le tout sans frais. Cette approche inclusive témoigne de l’engagement du Samu social à offrir un accès équitable aux soins de santé, en particulier pour les populations les plus vulnérables.
Enfin, un médecin indien a souligné l’aspect humanitaire de cette mission. «Nous sommes venus avec plus de 50 kilos de matériel pour effectuer ces opérations sur les populations gabonaises. (…) Il n’est pas question d’argent, car pour des humanistes comme nous, l’essentiel est de soigner et de faire le bien», a-t-il affirmé. Cette déclaration résume l’esprit de cette campagne, qui place la santé et le bien-être des patients au cœur de ses priorités, au-delà de toute considération financière.