Le retour des prédateurs politiques par Marthe Prisca

Depuis l’ascension du président Oligui à la tête de l’État, un constat inquiétant s’impose : les figures emblématiques du Parti Démocratique Gabonais (PDG) s’immiscent à nouveau dans les rouages du pouvoir. Ces anciens dirigeants, déjà marqués par des décennies de mauvaise gouvernance et de pratiques douteuses, semblent ignorer les aspirations légitimes d’un peuple en quête de renouveau. Leur présence omniprésente et provocante constitue un affront pour une population qui espérait enfin amorcer un changement profond.

Ces anciens cadres du PDG, désormais devenus les stratèges de l’ombre au sein du CTRI, écartent systématiquement toute initiative portée par la jeunesse. En s’appropriant la gestion des affaires publiques, ils refusent obstinément de transmettre le flambeau aux jeunes, écrasant leur dynamisme sous le poids de leur propre héritage. Une question légitime s’impose alors : comment les jeunes pourront-ils acquérir une expérience politique si leurs voix sont systématiquement étouffées par ceux qui, en plus d’avoir échoué, refusent de passer le relais ?

À l’approche du référendum, les listes des coordonnateurs qui circulent révèlent une hiérarchie PDGiste solidement enracinée, sans visage nouveau ni perspective renouvelée. Ce référendum, loin d’incarner une opportunité de renouveau, apparaît comme un terrain propice à la perpétuation des anciennes pratiques.

En propageant les influences du PDG et ses ramifications, le CTRI semble indifférent aux attentes du peuple. Les jeunes, qui devraient être les artisans de leur avenir, se trouvent une fois de plus relégués dans l’ombre, tandis que les anciens continuent de monopoliser les leviers du pouvoir. Il est grand temps pour cette génération de revendiquer son droit à une représentation effective et à une participation véritable dans la vie politique. L’avenir de notre pays ne peut se construire sur les échecs du passé. Les citoyens doivent exiger un changement authentique et mettre un terme à cette domination des anciennes figures qui s’obstinent à entraver le progrès.

Marthe Prisca

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