Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, est attendu en Arménie où il prendra part aux travaux de la deuxième journée du XVIIᵉ Sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Placé sous le thème « Vivre ensemble dans la solidarité, le partage des valeurs humanistes et le respect de la diversité : source de paix et de prospérité pour l’espace francophone », ces assises des pays ayant le français en partage se sont ouvertes ce jour en présence d’une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement et 80 délégations.
L’enjeu principal du sommet d’Erevan est l’élection très attendue du nouveau secrétaire général de l’OIF. Deux candidates sont en lice pour ce poste : Mme Mickaelle Jean, qui se présente pour un second mandat à la tête de cette institution et Mme Louise Mushikiwabo, ministre rwandais des Affaires étrangères.
Actée en juillet dernier lors du sommet de Nouakchott par l’ensemble des Etats membres de l’Union africaine, la candidature de Mme Louise Mushikiwabo est également approuvée par le Président Ali Bongo Ondimba. « Le Gabon, en tant que membre de l’UA, se conforme à cette position et confirme son soutien au ministre des Affaires étrangères rwandais, qui est une candidate exceptionnelle et compétente. Elle a toute notre confiance », a déclaré le chef de l’Etat lors de sa récente visite à la scierie de Mevang.
Outre cet enjeu, cette rencontre sera également marquée par l’adoption de la Déclaration d’Erevan et des résolutions du XVIIᵉ Sommet de la Francophonie, l’adoption de l’Appel francophone pour le vivre ensemble et l’adoption de la stratégie de la Francophonie pour la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, des droits et de l’autonomisation des femmes et des filles.
Rappelons que grâce au plaidoyer du Président Ali Bongo Ondimba, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’OIF ont entériné en 2016 lors du sommet d’Antananarivo, la résolution portant création au sein de l’institution d’une entité permanente pour l’égalité de genre. Inspirée de la décennie de la femme déclarée par le chef de l’Etat en 2015, elle appelle à une plus grande participation des femmes au sein des instances et à leur éducation.