Cette question fondamentale était au centre des discussions lors de la première session extraordinaire du Conseil national de la Démocratie tenue du 28 février au 1er mars dernier dans la capitale Gabonaise.
Certains partis de l’opposition militent plutôt pour le vote du président du CND dans la perspective et l’obligation du respect des résolutions du dialogue d’angondjé. Parmis ces partis, il y a bien entendu Les Forces Patriotes Unies(FPU) de Marin Ze Memini qui était représenté à ces assises par son secrétaire général Lié Louembet Osiasse qui a tenu à réaffirmer la position de son parti quant à cette question essentielle pour la crédibilité de l’institution.
« Nous avons pris une part active aux travaux, ce qui est une bonne chose quand on sait que nous ne nous sommes plus retrouvés depuis près de deux ans. Cette plénière était donc nécessaire pour revitaliser une cet organe démocratique. Nous avons fait beaucoup de propositions en tête desquelles celle relative au vote et non à la nomination du président du Conseil National, c’est une exigence utile pour l’équité et le respect des recommandations des assises d’Angondjé » a-t-il déclaré.
Le FPU n’est certainement pas le seul parti à militer en faveur de cette loi qui pourrait in fine lui redonner une certaine crédibilité et pourquoi pas un regain d’intérêt. Personne n’a oublié les critiques de la classe politique et des populations à la nomination de Séraphin Ndaot à la tête du CND. Par souci de transparence et d’éthique il serait souhaitable que l’exécutif remette sur la table cet épineux problème de la désignation du président du CND. Faut-il le nommer ou procéder par vote interne ? Aux uns et autres d’apporter leur suggestions pour le bien de l’institution.