Le parc animalier de la Résidence Oyo ouvert au public

Le Gabon s’apprête à accueillir une nouvelle attraction touristique avec la transformation de la résidence Oyo en parc animalier. Située dans le 1er arrondissement de Libreville, cette ancienne propriété du feu président Omar Bongo Ondimba s’ouvre désormais au grand public. Cette initiative, lancée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), vise à offrir aux habitants de Libreville et aux touristes une nouvelle expérience de découverte de la faune sauvage.

Créé initialement en 2010 pour Omar Bongo Ondimba et ses invités, le parc animalier d’Oyo a toujours été un lieu exclusif. Inspiré du nom de la ville d’Oyo en République du Congo, ce parc abrite une variété impressionnante d’animaux exotiques, tels que des lions, tigres, buffles, guépards, panthères, et même un puma. À l’image du parc Sindibad à Casablanca, cette attraction permettra désormais à tous de s’émerveiller devant ces majestueux animaux.

Selon Lewis Mandongo, gestionnaire du parc, l’ouverture de ce sanctuaire de la biodiversité est imminente. Il se réjouit d’annoncer au public gabonais la possibilité d’admirer de près une incroyable variété de grands félins et autres espèces. L’objectif de cette initiative est de créer une nouvelle dynamique touristique à Libreville, en attirant aussi bien les locaux que les visiteurs étrangers, et de contribuer ainsi au développement économique et culturel de la région.

Alors que l’ouverture officielle du parc se profile, les gestionnaires encouragent les Gabonais à venir découvrir ce havre unique de nature et de biodiversité. Les billets seront disponibles à la vente sur place, mais il sera également possible de réserver à l’avance via WhatsApp ou par appel téléphonique. Cette accessibilité vise à faciliter l’arrivée de nombreux visiteurs et à faire de chaque visite une expérience inoubliable.

La transformation de la résidence Oyo en parc animalier suscite cependant des interrogations. Cet immense domaine de plus de 200 000 mètres carrés avait été cédé en 2015 au ministère de l’Enseignement supérieur pour la jeunesse gabonaise, avec des projets initiaux de construction d’un nouveau campus universitaire. Cette réaffectation soulève donc des questions sur la gestion des biens publics et les priorités du développement local, mais elle ouvre aussi la voie à de nouvelles opportunités de loisirs et de découvertes au Gabon.

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