Le oui au référendum à venir de Bertrand Ebiag Angoué, aux Ogivins.

Des raisons visibles aujourd’hui me parlent, et nous parlent, nous Ogivins. D’une manière claire, nous nous devons de donner une caution positive à la démarche du Président de la Transition. Son message et sa posture actuelle, après concertation avec les forces vives de la Nation et après son séjour dans l’Ogooué-Ivindo, ont constitué un déclic dans notre esprit, nous rendant à l’évidence qu’il est véritablement l’homme de la situation. Il nous a inculqué le vivre-ensemble réel ; nous avons droit et nous nous sommes appropriés ce discours patriotique, de détermination et d’intégrité.

De Makokou à Ovan, en passant par Booué et Mékambo, ce discours n’était pas teinté de démagogie, de logorrhée verbale convenue et habituelle servie par les tenants du pouvoir déchu.

D’avance, ma prise de position suscitera, pour les esprits non maîtrisés, des commentaires haineux et nauséabonds. Peu importe, le constat est là, implacable : sous l’ère de la Transition, l’Ogivin vit mieux, se sent bien dans sa peau, il a de l’espoir et bénéficie de la bienveillance du Président de la République, de par ses promesses et de ce que tout Ogivin voit et constate. L’Ogivin, au vu des réalisations, doit constituer une digue contre ceux qui rêvent d’un retour à l’ordre ancien. Chacun d’entre nous doit prolonger le plaisir de se sentir utile. Ce que nous vivons aujourd’hui est simplement une résurrection, d’où notre appel à voter OUI au référendum et au calendrier tracé par le CTRI. Ceci malgré des incompréhensions dues au manque de visibilité de certains aspects. Dans tous les cas, aujourd’hui est mieux qu’hier, quand on sait que les trois quarts de nos souffrances sont liés à la gouvernance abracadabrante de l’ancien régime.

Quoi de mieux que de changer de paradigme, gage d’un avenir meilleur ? Nous, Ogivins, n’avons pas le droit de rater ce nouveau départ en écoutant les voix des perfides trompeurs, ceux qui souhaitent lancer une “OPA” désespérée pour soi-disant sauver le peuple alors que leur offre n’est plus crédible auprès de ceux qui doivent en bénéficier. Les initiatives du CTRI sont visibles en Ogooué-Ivindo : elles visent à stimuler l’emploi, à renforcer les infrastructures de tous ordres, à créer un environnement propice à l’épanouissement des jeunes et à la protection des seniors.

De l’avis de tous, la visite de Brice Clotaire Oligui Nguema en Ogooué-Ivindo aura été un déclic pour le développement de la province. Makokou est en chantier, Ovan-Makokou sera bientôt bitumé, Koumameyong-Booué est amélioré, Mvadi a son centre médical, des jeunes Ogivins sont au travail à Belinga, l’école de santé de Makokou ouvre ses portes en septembre prochain, l’autonomisation des femmes est en marche…

Quoi de plus pour nous convaincre de suivre le CTRI et son chef dont l’engagement pour le développement de l’Ogooué-Ivindo ne fait plus de doute. Loin de moi l’idée de me transformer en thuriféraire, j’épouse simplement une démarche de mon maître en sciences politiques, Max Weber, sociologue allemand qui, à un moment, a fait triompher la Realpolitik comme son compatriote Bismarck, lui chancelier.

La Realpolitik est une stratégie politique fondée, non pas sur des a priori idéologiques ou des jugements de valeur, mais sur le réalisme politique. La Realpolitik privilégie l’efficacité, le concret et le réalisme. Permettez-moi de ne pas m’étendre outre mesure.

Le pragmatisme en cette circonstance doit guider l’Ogivin et son libre arbitre. Je prends position aujourd’hui pour dire, encourager et inviter mes frères et sœurs du canton Ntang Louli, dont je suis originaire de pure souche, et tous les Ogivins à voter massivement pour le OUI au référendum et à donner notre assentiment à la démarche du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Au moment opportun, pour que nul n’en ignore, je serai un défenseur zélé de cette cause.

Bertrand Ebiag Angoué, journaliste principal, diplômé de Sciences politiques (Paris), ancien directeur des Actualités TV, ancien diplomate (Maroc) et ancien DG de Radio Gabon.

Paul Essonne

Journaliste

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