Le marché de légumes totalement aux mains des ouest africains

 Les légumes concurrents à la bonne santé de l’être humain, la preuve des nutritionnistes  conseillent  souvent d’en manger au moins trois fois par semaine.   Constat fait, le marché de légumes au Gabon reste encore majoritairement du ressort  des pays de l’Afrique de l’Ouest  qui les cultivent et les vendent au reste des populations avec pour conséquence la cherté de ses aliments.

 En effet, en dehors des  jardiniers, et les propriétaires des vergers, on  retrouve également des Ouest africains  orientés dans la culture de légumes variés dans des espaces qu’ils louent chez des compatriotes ici et là, particulièrement dans des zones marécageuses on retrouve  : follong, gombo, tomate, feuilles de dongo dongo ; épinard, maïs, carottes, oseille ; aubergines, piment etc.…Et la vente se fait de fois sur commande et leurs femmes sont les premières en s’en servir.

 Autres conséquences  ces légumes sont le plus souvent exposés  à l’air libre dans les brouettes en bordure de  route ou dans des carrefours tous les matins. Les revendeuses et les consommateurs amoureux des légumes s’en approvisionnent de fois  à moindre coût.  Ce marché a pris de l’ampleur il y a quelques années  permettant ainsi  à une petite portion des  commerçantes gabonaises de se créer un chemin afin de nourrir leurs familles et réaliser des projets au travers des tontines qu’elles font en revendant ces légumes. Le carrefour bambou chine, le marché banane du pk8 ainsi que le marché de Nzeng  Ayong en témoignent.

 Toutefois, bien que les populations consomment ces légumes, il est malheureusement constaté que certains de ces produits sont amers  malgré la bonne cuisson. Une amertume due aux produits abusivement déversés dans ces jardins afin de lutter contre les insectes et la poussée d’herbe susceptible de détruire des cultures. Que faire lorsque les consommateurs veulent bien  consommer ce qui  semble bio, à la place des embaumés surgelés ?

Au ministère de l’Agriculture de mettre en place une véritable politique a même de permettre à la population d’être à l’abris des intoxications alimentaires.

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