L’ heure du divorce entre l’église catholique et l’état sombre du Gabon a-t-elle sonné ?
Nos prélats veulent-ils seulement renouveler leur solidarité et leur confiance au peuple gabonais et retrouver leurs privilèges ?
De quoi exactement un évêque, un prêtre peut-il avoir peur?
Devant qui peuvent-ils trembler les hommes de Dieu?
Nous devons identifier clairement nos peurs. Ensuite demander pardon au peuple chrétien et enfin tenir ferme l’espérance qui est en nous.
La réception d’un message surtout en temps de troubles ouvre des communautés et des institutions à des perspectives nouvelles et suscite des moultes interrogations. Un message originel fonde un nouvel avenir pour un peuple, pour une nation.
L’histoire témoigne des faits et retient toujours des messages fondateurs du renouvellement sans délai dans le vivre ensemble avec et pour les autres.
Retenons le message de la Conférence épiscopale du Gabon à Oyem et de l’homélie de l’ordinaire des lieux dimanche 4 octobre 2020.
Il y’a si longtemps et très très longtemps que le système obscures Pdg ( état gabonais ) avait ensorcelé, enfermé, envoûté le courage de l’église catholique et tenait à éteindre la lumière de l’évangile par tous les moyens occultes et toutes les cordes de pressions.
l’église n’annonçait plus le message de vérité et ne dénonçait plus le mal sociétale.
Pourquoi ? À cause justement de nos différentes peurs. La peur d’avoir trahi sa vocation par des infidélités.
Si un évêque, un prêtre est noyé dans les problèmes de moeurs et des loges; comme dit Saint Paul on peut le considérer comme un païen puisque sa vocation première l’éloigne d’emblée de ses pratiques sataniques et satanifères.
Homme de Dieu revient à la lumière éternelle du Christ.
La peur d’avoir un enfant, une copine, une maison ou un véhicule de luxe ne fait pas de nous des mauvais serviteurs de l’Eternel.
Le Roi David s’est humilié devant Yahwe suite au méfaits de son péché d’adultère.
Qui suis-je moi pour ne pas demander pardon à Dieu et au peuple chrétiens du Gabon.
Beaucoup ont déserté l’église catholique face à cette situation de longue date de nos « silences complices ».
« Sortons de nos peurs de jadis ».
Moi, l’abbé Dimitri AYATEBE ENAME, je demande pardon de tout mon coeur à Dieu et au peuple chrétiens du Gabon à chaque fois que j’ai trahi ma vocation de prêtre en ayant un enfant, une femme, une maison au quartier.
Le vrai martyr aujourd’hui est celui-là qui sort définitivement de toutes formes de peur dans sa vie humble.
Les fantômes de tous les décédés du palais du bord de mère ne doivent plus vous faire peur.
Peuple gabonais c’est maintenant.
Tous ensemble dans nos cathédrales, nos églises, nos bureaux et nos administrations publiques et privées quittons nos peurs et reconstruisons notre beau pays, en chassant loin de nos frontières l’homosexualité et les loges, la médiocrité et la haine. En prenant courage sur tout les fronts et en nous appuyant simplement sur le Seigneur Jésus Christ.
Notre pays le Gabon a besoin de nous.
j’ose croire que tous ses homosexuels, ses criminels, ses bandits des loges occultes qui massacrent le Gabon n’ont rien à se reprocher au fond de leur conscience. Que chacun d’eux travaille pour le bien commun et la sécurité du peuple gabonais. j’oserais croire qu’ils sont tous restés fidèles à leur vocation première au service de l’Etat gabonais.
Oui. demander pardon à Dieu et au peuple marque un pas décisif et un élan nouveau dans la reconstruction d’une nation.
« Le Seigneur Jésus Christ est mon berger, rien ne saurait me manquer où il me conduit ». Ps22, 1.
Abbé Dimitri, curé de la paroisse saint Paul de Donguila.