Interpellé par la situation socio-politique et économique du Gabon, aggravée depuis quelques mois par l’absence prolongée du Chef de l’Etat, les organisations syndicales, les associations, ONG et les confessions religieuses réunies le mercredi 6 février 2019, à Libreville dans le cadre d’une large concertation, ont entrepris de trouver les voies et moyens pour sortir de cette crise persistante. D’où la création d’un mouvement « Gabon, demain sera trop tard ».
Les organisations syndicales et l’ensemble des acteurs de défenses des droits humains ont décidé de se mobiliser pour sauver la patrie. A cet effet, un nouveau mouvement dénommé « Gabon, demain sera trop tard », a été mise en place par les leaders syndicaux.
« Nous pensons objectivement, qu’après une longue observation, nous devons nous mobiliser pour sauver la patrie. Sauver la patrie, c’est réclamer les institutions légitimes ; sauver la patrie, c’est de reconnaitre le droit de la société civile, à rencontrer le Chef de l’Etat déjà convalescent selon les sources gouvernementales et politiques », a déclaré le président du Congrès des agents publics et parapublics de l’Etat (CAPPE), Emmanuel Mvé Mba.
Ce dernier a en effet, exhorté les uns et les autres à taire leurs égos au profit de « Gabon d’abord ». Entre autres, « Gabon d’abord, c’est de libérer notre administration de l’incompétence, de la corruption et du tribalisme. Gabon d’abord c’est libérer nos institutions du régionalisme et des pratiques de tous genres. Gabon d’abord, c’est de permettre l’éclosion de l’élite nationale », a-t-il indiqué.
Dans la perspective d’une rencontre avec les autorités. Un rendez-vous destinée à solliciter une énième fois une audience avec le Chef de l’Etat. Les différentes commissions misent en place lors de ces assisses, auront la lourde tâche d’établir d’ici samedi 9 février 2019 un référendum qui servira de support lors de ladite entrevue.