Le cannabis en provenance du Bénin saisie à l’aéroport de Libreville

Une saisie de cannabis en provenance du Bénin à l’aéroport de Libreville reflète une vigilance accrue des autorités gabonaises dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. L’aéroport de Libreville étant une porte d’entrée internationale, il est soumis à des contrôles renforcés pour détecter les tentatives de contrebande de drogues, qu’il s’agisse de cannabis ou d’autres substances.

Le Gabon, comme de nombreux autres pays africains, fait face aux défis croissants du trafic de drogue en raison de sa position géographique stratégique en Afrique centrale. Ce type de trafic a des conséquences significatives sur la santé publique, la sécurité et la stabilité socio-économique du pays.

De plus, la surveillance et les opérations de détection se sont intensifiées à l’aéroport de Libreville, en partie grâce à des investissements dans des équipements de pointe et des programmes de formation pour le personnel de sécurité.

L’objectif des autorités gabonaises est double : protéger la population contre l’impact de ces substances et dissuader les réseaux criminels en augmentation

Plus d’une tonne de cocaïne saisie au Port Môle de Libreville en provenance du Togo

1,5 tonnes de cocaïne en provenance du Togo intercepté au port môle de Libreville à bord d’ un navire caché dans des ballots de friperies était destiné à des consommateurs vivant sur le sol gabonais, véritable sujet de préoccupation dans le contexte de lutte contre le narcotrafic en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Le port de Libreville, en tant que port principal du Gabon, est un point stratégique pour le commerce et les importations, mais peut aussi être une cible pour le transit de substances comme c’est le cas avec cette saisie.

Ce  cas de saisies de drogues au Gabon en provenance du Togo et dont le ministre le l’Economie du Gabon Mays Mouissy  est venu faire le constat  montrent la montée en puissance de ces régions en tant que points de transit pour le trafic international de cocaïne, principalement destiné à l’Europe. Les cartels et réseaux criminels exploitent la faiblesse des infrastructures de contrôle et les défis en matière de surveillance et de sécurité portuaire. Les autorités locales et internationales collaborent de plus en plus pour renforcer les contrôles et lutter contre ce trafic rien y fait.

Les enjeux liés à ce type de trafic sont nombreux : ils vont de la sécurité publique à la santé des populations, en passant par les défis économiques et la nécessité de renforcer les moyens de contrôle dans les ports. Les dispositifs de coopération régionale, comme l’Organisation mondiale des douanes (OMD) ou Interpol, jouent souvent un rôle crucial dans le partage de renseignements et le soutien logistique pour les autorités locales dans la région.

Les actions de sensibilisation, le renforcement des lois sur les substances illicites et les initiatives de coopération transfrontalière sont des moyens mis en œuvre pour combattre ces trafics.

Avec cette saisie on comprend aisément la montée du grand banditisme au Gabon depuis un certain temps, il va falloir davantage des mécanismes de contrôle pour décourager les trafiquants.

Paul Essonne

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *