Le 1er juillet à Libreville, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a officiellement lancé la deuxième phase du projet de biodiversité et de développement, Biodev 2030, au Gabon. Ce projet ambitieux vise à promouvoir des pratiques durables dans divers secteurs économiques du pays. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Nathalie Nyare Essima, directrice régionale du WWF Gabon, soulignant l’engagement de l’organisation à protéger la biodiversité tout en favorisant un développement économique équilibré.
Le lancement a mis en lumière les secteurs des mines et de l’agriculture, considérés comme essentiels pour la durabilité économique et environnementale du Gabon. L’atelier organisé par le WWF Gabon a permis de créer un cadre d’échanges entre les parties prenantes et les administrations concernées. L’objectif principal était de discuter des défis actuels liés à l’exploitation des ressources naturelles et de proposer des solutions innovantes et durables.
Eugène Ndong Ndoutoume, le Coordinateur du projet Biodev 2030, a exprimé sa satisfaction quant à l’intérêt manifesté par les parties prenantes. « Nous avons été surpris de voir que les parties prenantes ont trouvé ce projet très intéressant. Nous avons donc discuté des problèmes y relatifs afin de trouver les solutions adéquates face à un certain nombre d’enjeux qui se posent avec l’exploitation des ressources naturelles à la fois l’exploitation forestière et minière », a-t-il déclaré. Cette phase du projet vise à traiter les problématiques liées à l’exploitation artisanale de l’or dans les cours d’eau et à l’exploitation des permis de foresterie.
Les discussions ont également porté sur les instruments politiques et réglementaires nécessaires pour renforcer la durabilité dans les secteurs minier et agricole. Les participants ont examiné comment améliorer et créer des régulations qui intègrent pleinement la biodiversité dans ces secteurs clés. L’accent a été mis sur l’importance de politiques robustes pour minimiser les impacts négatifs sur l’environnement tout en soutenant la croissance économique.
La première phase du projet Biodev avait consisté à identifier les secteurs économiques susceptibles d’avoir un impact irrémédiable sur la biodiversité en l’absence de mesures appropriées. Les secteurs des mines et de l’agriculture avaient été identifiés comme prioritaires. La deuxième phase, désormais lancée, se concentre sur l’application concrète des solutions et le renforcement des régulations pour protéger la biodiversité du Gabon, tout en soutenant ses objectifs de développement économique durable.
