La question de la subvention de la presse privée gabonaise édition 2024, est devenue un sujet de préoccupation majeur, semblant parfois relever d’une complexité digne d’une affaire de sorcellerie. Bien que cette subvention ait été attendue depuis novembre 2024, les paiements ne sont toujours pas effectués, malgré les déclarations des différentes organisations de la presse.
Cette situation a conduit le Président de la Transition à recevoir les représentants de la presse privée le 4 décembre 2024 au Palais Rénovation. À cette occasion, une commission a été mise en place en février 2025 afin de traiter ce dossier crucial, avec l’engagement d’établir une liste des bénéficiaires.
Selon des sources fiables au ministère de la Communication et des Médias, le fichier des bénéficiaires a été transmis le 7 mars 2025 au Directeur général du Trésor. Ce dernier aurait ensuite fait parvenir le dossier à la direction de la programmation pour le traitement en vue du paiement à la direction de la dépense.
Malgré ces avancées, les retards persistants dans le déblocage des fonds continuent de susciter des inquiétudes au sein de la presse privée, qui espère une résolution rapide de cette situation pour assurer sa pérennité et son indépendance.
À quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale, la nécessité de verser la subvention de la presse privée devient pressante. Cette subvention, qui a été revalorisée par le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, passant de 150 millions à 500 millions de francs CFA, est essentielle pour soutenir les médias privés dans leur rôle d’information et de sensibilisation auprès du public.
Le respect de cet engagement financier est crucial, non seulement pour honorer la parole du Président, mais aussi pour garantir que la presse puisse fonctionner de manière optimale durant cette période électorale délicate. Un versement rapide de cette subvention permettrait aux médias de se préparer convenablement pour couvrir l’élection, assurant ainsi une information transparente et diversifiée pour l’ensemble des électeurs.
Les acteurs de la presse privée attendent avec impatience que cette promesse se concrétise afin de pouvoir jouer pleinement leur rôle dans la démocratie gabonaise. Vraiment comme dans une affaire de sorcellerie!
Affaire à suivre!