les enseignants issus des promotions 2014, 2015 et 2016 ont fait une importante déclaration le 12 juin dernier a la cathédrale sainte marie de Libreville, Privés de salaires depuis 5 ans, ils ont lancé un ultimatum expresse au ministère de l’éducation a l’amélioration de leurs situation administrative aux risque de voir la rentrée prochaine des classes paralysée.
Lassés d’attendre leurs salaires depuis 5 ans, les enseignants du primaire et secondaire sortis de l’Ecole normale supérieur (ENS), de l’Institut nationale de la jeunesse et de sport (INJS) et de l’Ecole nationale des instituteurs (Eni) en 2014, 2015 et 2016, avaient, depuis le 4 février 2019, élu domicile devant la cathédrale Sainte Marie pour se faire entendre.
Le 7 juin 2019, en plus d’avoir reçu, pour certains, des menaces et intimidations anonymes, ils ont été déguerpis manu-militari par la police sans l’avis officiel de l’archevêque de Libreville. Croyant que leurs dossiers d’intégration à la Fonction publique étaient suffisamment avancés, ils se disent surpris des méthodes dilatoires multipliées le ministre de l’Education nationale.
Dans une déclaration le 12 juin, ils ont fustigé le dernier comptage physique des agents publics annoncé en mars dernier par Michel Menga. Ce recensement conditionnerait désormais toute intégration. «Que doit-on comprendre de cette dissonance au sein de la même administration ? Au nom de quoi Michel Menga se permet-il de poser des conditions à notre intégration ?», se sont-ils interrogés.
Selon ces enseignants, «ce référencement nouveau, physique, en plus de n’avoir jamais fait l’objet d’une communication préalable pour toucher l’ensemble des concernés ne s’est pas étendu sur l’ensemble du territoire pour recenser les 1600 enseignants non intégrés».
«Tout ceci, selon les enseignants, prouve que toutes ces manœuvres entreprises par l’actuel ministre de l’Education nationale ne sont que diversion et manipulation de l’opinion».
En dépit de cette léthargie gouvernementale, le collectif des enseignants se veux déterminés à obtenir gain de cause. Et pour le prouver, ils ont lancé un dernier ultimatum au gouvernement. S’ils admettent que cette année est arrivée à son terme sans perturbations, ils promettent de paralyser les cours et examens dès la rentrée scolaire prochaine si leur situation n’est pas résolue.