La justesse du choix dans un référendum

Carl Schmit, constitutionnaliste et professeur de droit allemand, défini la politique comme étant  » un domaine de conflit ».

Nous disons que la politique, univers autonome, a son propre fonctionnement : l’amitié, l’antagonisme, et la confrontation. le paysage politique au Gabon a été marquée par la promotion du « Oui » et du  » Non  » ( paradoxalement le contenu était toujours méconnu des scrutateurs ) au prochain référendum en vue de valider une Constitution ayant subi 801 amendements  par une assemblée constituante  des députés pourtant nommé avant que cette dernière ne soit rendue  publique.

Un vieux Nzebi me disait:  » Quelque soit la durée d’un tronc d’arbre dans l’eau, il ne deviendra jamais Crocodile « . C’est dans cet optique que plusieurs pays, dans leur Constitution respective, ont verrouillé  l’accès à la fonction présidentielle .

Toutefois, cette disposition, ne garantit  pas le bon fonctionnement d’un pays. Car il faut éviter la concentration des pouvoirs au poste suprême en rédigeant une constitution démocratique et républicaine. La constitution est l’Ame nationale dont les textes détermine le bon fonctionnement d’un pays. C’est le socle sur lequel repose toutes les ambitions  contemporaines et prospectives  en vue de garantir le bien être des générations actuelles et futures. Pour conclure, la force d’une nation et sa prospérité se repose sur des institutions fortes  et non sur des hommes forts! La justesse du choix ( oui/non) post referendum dépendra de l’éveil du peuple gabonais à condition de révéler, avant son contenu si ce n’est déjà fait.

Senèque le romain disait, dans ses ascèses Stoïciennes, que : L’homme le plus fort est celui qui choisi juste avec invincible détermination.

Paul Essonne

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *