A l’occasion de la célébration en différé de la journée internationale de la jeunesse organisée le samedi 1er septembre 2018, au palais des sports de Libreville sous le thème « Des espaces sécurisés pour les jeunes», le président du Conseil de la jeunesse gabonaise (CNJG), a mis en exergue l’importance de mettre à la disposition de la jeunesse gabonaise des espaces susceptibles de favoriser leur épanouissement afin de développer leur esprit créatif.
La jeunesse constitue un partenaire essentiel à l’évolution des démocraties dans le monde et en Afrique en particulier, c’est pour cette raison que Stephen Ondias a émis le vœu lors de cette journée internationale de la jeunesse, celui de la création des espaces civiques mises à la disposition des jeunes du Gabon pour non seulement rompre avec l’oisiveté qui les conduits le plus souvent à la délinquance, mais aussi et surtout pour permettre à ces derniers, de s’engager dans des activités liées à leurs besoins et à leurs intérêts.
«La création d’espaces d’expression sécurisées où les jeunes peuvent se réunir est une nécessité absolue qui contribuerait de façon significative et efficace au développement, ainsi qu’au renforcement de la cohésion et de la paix sociale. De plus, elle permettrait aussi d’aiguiser et de renforcer les capacités d’intervention des jeunes dans les domaines prioritaires de notre pays», a expliqué le président du CNJG, Stephen Ondias.
En effet, pour ce dernier, le choix du thème de l’édition de cette année 2018, est destiné à interpeller toutes les forces vivent de la nation notamment le Conseil national de la jeunesse sur les engagements du gouvernement envers la jeunesse. Et cela passe nécessairement par la création d’espaces accessibles à tous les jeunes. «Quand ceux-ci existent, l’accès leur est parfois refusé. Les espaces publics leur permettant de s’épanouir au travers des activités sportives et de loisirs sont à réhabiliter pour certains et à construire pour d’autres», a souligné le président du CNJG.
Un plaidoyer en faveur de la jeune mais surtout des jeunes vivants avec un handicap. Car selon Stephen Ondias, la jeunesse qui est symbole de vitalité, «n’est nullement un acquis, et le handicap encore moins un obstacle». Aux fins de mieux célébrer les jeunes, un concours de pitch destiné à expliquer aux uns et aux autres comment monter une affaire génératrice de revenu viable et à présenter à ces futures entrepreneurs les pièges à éviter s’ils veulent prospérer dans l’avenir a mis un terme à la rencontre.