La directrice régionale Afrique de l’OMS, le Dr Rebecca était face à la presse pour faire le point de la rencontre des travaux de la 3ème conférence internationale ministérielle de Libreville ce vendredi 9 novembre avant la clôture.
« Dix ans après la déclaration de Libreville, je peux dire que nous nous sentons encouragés au regard de l’importance et de l’intérêt que les gouvernants accordent aux questions de santé et d’environnement. Je peux vous dire que depuis cette date, nous avons travaillé à la collaboration avec les différents parmi lesquels le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement(PNUE). Il y a eu beaucoup d’avancées notamment sur l’impact de la pollution sur la santé qui constitue véritablement un soucis pour nos différents Etats étant donné que nous connaissons les conditions dans lesquelles vivent nos populations et le degré de pollution avancée de nos villes, cela dit nous sommes convaincus que les conclusions de Libreville auxquelles prennent part près de 4o pays nous amènent à croire que le combat que nous menons est fondamental pour la survie du continent » a souligné la Directrice régionale Afrique de l’OMS.
« Les débats ont été à la hauteur et les experts ont pu évoquer les contraintes et les défis à relever ; il est vrai qu’il y a eu quelques ratés en ce qui concerne les investissements et la mobilisation des fonds, nous avons raté quelques opportunités mais je vous garantit que nous nous battons pour plus de partenariats voilà pourquoi la déclaration de Libreville 2018 la déclaration de 2018 sera mise à la disposition des différents chefs d’Etat pour les amener intégrer dans leur politique les différentes conclusions de ces assises capitales pour la survie de notre continent » a conclu le Dr Rébecca Moeti.