Dans la matinée du lundi 8 novembre, l’aéroport Léon Mba de Libreville a été le théâtre des manquements du dispositif de dépistage et de mise en quarantaine des passagers internationaux. Ces derniers ont été surpris de constater l’absence du personnel du COPIL et n’ont pas eu à débourser le moindre centime pour sortir de l’aéroport.
En effet, depuis un certain temps les employés du COPIL ont des difficultés à être transportés. Le ministère de la Santé et son COPIL doivent à la société de Noureddin « Trans’urb » près de trois mois d’arriérés d’impayés sinon plus, alors que l’argent rentre tous les jours dans les caisses du fameux COPIL. Comment peut-on prétendre lutter efficacement contre une pandémie avec des voleurs au sommet de l’Etat au Gabon ? C’est ce qui se passe au Gabon quand on se retrouve à la fois avec des imposteurs au sommet de l’Etat qui sont en même temps des commerçants.
Mieux, grande a été la surprise de ces usagers de constater que tous les bus Trans’urb étaient stationnés faute de carburant. Mais une société de transports a-t-elle déjà fonctionné correctement dans ce pays, malgré les abattements fiscaux et les coups de pouce de l’Etat ? Qu’attendent les Gabonais des tenants du pouvoir, un brin oisif et attardé ? Quid des milliards de francs CFA que la fameuse Trans’urb a engrangé pendant les confinements ? Cet argent est déjà dans les paradis fiscaux.
Seulement voilà, grande a été la joie des passagers des vols Air France et de Royal Air Maroc arrivés à l’aéroport Léon Mba de Libreville, de ne pas se voir plumés de 20.000 francs CFA et d’etre épargnés des tests PCR ce lundi 08 novembre 2021 par exemple.
Au regard de tout ce qui précède, on est en droit de se demander où va tout l’argent des tests engrangé au Gabon par les imposteurs à la tete de l’Etat et leurs nègres de service ? Le ministère de la santé est devenu un véritable cartel de détournement des fonds publics.

