L’activité du transport tout comme les autres activités de commerce est soumise à la concurrence, ce qui entraîne parfois une spéculation dans les prix : dégringolade ou flambée. Cependant les passagers qui ont recours au transport en commun ou privé, notamment les autobus ou les taxis sont dans la majorité des cas confrontés à une hausse de prix. Les villes du Gabon sont une illustration parfaite de ce phénomène.
Dans les villes gabonaises, en parcourant les rues, on aperçoit des attroupements à chaque point, ce qui donne lieu inévitablement à des accrochages, heurts et disputes. Cette situation est la conséquence de tout le monde à vouloir rapidement arriver à destination. C’est une aubaine pour les chauffeurs de taxi et d’autobus de renflouer leur caisse. Ces derniers profitent du besoin pressant des passagers pour augmenter déraisonnablement les tarifs qui ne correspondent même pas ni à la distance ni à la durée du trajet. Par conséquent, les usagers de transport en commun souhaitent qu’il y ait une « harmonisation » des tarifs.
Mais encore, dans l’univers du transport, les usagers sont soumis à une certaine antipathie venant de la part des chauffeurs ou conducteurs. On assiste alors à des discordes, des mésententes entre les clients et les conducteurs sans motifs valables. Pourtant il y a un adage qui dit que le client est roi dans le sens où sans lui l’activité commerciale n’aurait pas de raison d’être. Les conducteurs de taxi ou d’autobus sont donc conviés à développer un sens de l’écoute au quotidien pour pouvoir répondre aux attentes et préoccupations des usagers. Dans l’activité du transport terrestre instaurer les bases du respect entre client et chauffeur est une gageure.